Avec deux concerts prévus à La Défense Arena, ce week-end, la tournée d'adieu et la carrière de Michel Sardou va bientôt toucher à sa fin. Après près de 60 ans sur scène, le septuagénaire a décidé de refermer ce long chapitre. Mais le livre sa vie aurait pu être bien différent à cause, entre autres, de Claude François.
Pourtant, au début des années 1970, les deux hommes sont très amis. Sans doute parce que Claude François ne voit pas encore Michel Sardou comme un rival. En plus, Sardou est brun ce sont surtout les chanteurs blonds qui énervent Cloclo. À commencer par Johnny Hallyday, qui, en plus, a davantage de succès que lui. Auprès du public et auprès des filles.
Tout se passe alors pour le mieux entre les deux hommes. Ils s’invitent même dans leurs shows télé. Michel y chante les chansons de Claude. Claude interprète les titres de Michel.
C'est une histoire de journal qui va mettre le feu aux poudres. Tout commence lorsque Cloclo rachète, en 1972, le magazine Podium, pour en faire un journal à sa gloire. L'objectif est de détrôner Salut les copains, qui met trop les autres chanteurs en avant à son goût. Il supervise alors le moindre détail et est, évidemment, en photo sur toutes les couvertures. Et ça marche : en 1975, Podium devient numéro 1 des magazines pour les jeunes, en tirant en moyenne à 500.000 exemplaires.
Sauf que ce culte de la personnalité, ça gonfle Michel Sardou. Alors, il décide de tourner Claude François en ridicule en créant, à son tour, son journal : MS Magazine, MS pour Michel Sardou. Une sorte de parodie reprenant les codes de Podium.
Sans surprise, Cloclo prend ça comme une trahison. Surtout quand, pour son numéro 5, MS Magazine met, à la Une, une photo de lui qui n'est pas à son avantage. On le voit en sortie de concert, chemise déchirée par les fans. Avec cette légende : "Au fou !".
Claude François est furieux. La guerre commence. Il se venge en publiant dans Podium un édito où il compte les fautes d’orthographe de MS Magazine. Il y en a 47 dans les onze premières pages. C’est la honte. Car c’est le problème, Michel Sardou, ce n’est pas Claude François, il n’est pas aussi perfectionniste et prend ce journal par-dessus la jambe.
Résultat, c’est un échec. MS Magazine disparaît au bout de cinq numéros. Et Michel Sardou laisse 2 millions et demi de francs de l’époque dans la plaisanterie.
Les deux finiront par se réconcilier. La fâcherie, contrairement aux magnolias, ne sera pas for ever. Et après le décès tragique de Claude François, Michel Sardou écrira même une chanson à sa mémoire : Je ne suis pas mort, je dors.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte