Depuis sa création en 1920, le concours de Miss France a subi une réorganisation constante. En cause, les multiples fusions entre les départements et les régions qui ont eu lieu. Si au début des années 2000, entre 45 et 48 candidates concourraient, seulement 30 bataillaient en 2017. Pour l'édition de Miss France 2020, la future reine de beauté sera choisie parmi seulement 29 prétendantes.
Tout comme les deux années précédentes, 2018 et 2019, il n'y aura pas de Miss Saint-Pierre-et-Miquelon au Dôme de Marseille. L'archipel, situé à l'est du Canada, n'est représenté à l'élection qu'une fois sur deux, en alternance avec l'île de Saint-Martin (Amérique Centrale), à cause de sa faible population. La collectivité ne compte qu'environ 6.000 habitants. Le nombre de candidates de 18 à 25 ans, mesurant plus d'1m72 sans talons, est donc limité.
Pour l'élection de la future Miss France 2020, c'était au tour de Saint-Pierre-et-Miquelon de se présenter. Deux ans n'auront malheureusement pas suffi pour élire une représentante. L'archipel, inscrit au concours que depuis 1984, n'a pu réunir en tout et pour tout que 8 candidates. Pour Sylvie Tellier, la directrice générale de la société Miss France, "moins les candidates sont nombreuses, plus [ils peuvent] développer les activités", a-t-elle expliqué au magazine Télé-Loisirs.
Cependant, l'ancienne Miss France 2002 ajoute également : "Il faut aussi essayer de garder un certain équilibre entre les régions métropolitaines et d'outre-mer afin d'équilibrer les écarts de population". Une autre idée serait de faire revenir un comité local disparu depuis 2004 : Wallis-et-Futuna (Pacifique), qui est représenté à travers Miss Tahiti.
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