La chronique de Laurent Gerra du 23 septembre 2025

Après la pétition contre la loi Duplomb, signée par 1,7 million de Français, c’est au tour de la pétition de Philippe de Villiers exigeant un référendum sur l’immigration d’atteindre les 1,6 million de signataires. Le célèbre journaliste de France Télévision, Laurent Delahousse, est sur le plateau de RTL. "Une pétition peut-elle changer les choses ? Ça dépend. La pétition qui demande le retour de François Bayrou à Matignon n’a réuni que 3 signatures. Elle ne changera donc rien. La pétition qui exige le retour des Danette à la pistache au supermarché Auchan de Juvisy-sur-Orge, lancée par Olivier Dauvers, n’a réuni qu’une seule signature. Elle ne changera donc rien non plus", explique-t-il. Toutes ces pétitions ont donné une idée au journaliste à la mèche impeccable : "je vais lancer une pétition pour le remplacement de Léa Salamé par Laurent Delahousse au JT De France 2".

Depuis son accession au poste de Premier ministre, Sébastien Lecornu tente de trouver des compromis pour se maintenir en place. Cela passe, notamment, par des concessions sur la fiscalité, pour s'assurer du soutient de la gauche socialiste. En représailles, le MEDEF a menacé d’organiser une grande mobilisation patronale. On en parle avec notre économiste maison, François Lenglet. "Effectivement, la tension est extrême dans le patronat. J’en ai parlé tout à l’heure avec le patron du MEDEF : il menace de s’attacher aux grilles du golf de Saint-Nom la Bretèche et de bloquer l’autoroute de Deauville avec ses amis patrons", prévient l'invité, au micro de Jade. Selon L'économiste, si les impôts sur les entreprises augmentent, il y a aura un mouvement des patrons semblable à celui des gilets jaunes : les polos framboise. "Ils porteront des polos Lacoste ou Ralph Lauren couleur framboise avec le col relevé. Et ils défileront dans les rues aux cris de 'Macron, cornichon, Lecornu, malotru !', explique-t-il. 
Après l'échec Matignon, François Bayrou est redescendu à Pau, ville dont il est le maire. "Bonjour mademoiselle Jade, bonjour monsieur Sotto, et : au secours, chuchote le Béarnais au téléphone. Je vous appelle de mon bureau à la mairie de Pau où je suis séquestré par les employés municipaux.
Si le Premier ministre a été pris en otage, c'est parce qu'il a décidé de supprimer deux jours fériés pour éponger la dette à Pau. Celle-ci s'élève à 40 000 euros en raison de la rénovation de son bureau. Mais ce qui l'inquiète c'est moins le déficit, que la représentation qu'il va manquer s'il reste prisonnier ici. "J’ai rendez-vous dans une demi-heure pour une animation pédagogique sur les animaux de la jungle à l’école primaire Maïté de Pau, où je dois jouer le rôle de Babar avec mes grandes oreilles". Et ce n'est pas tout. "Ensuite, je suis attendu à l’EHPAD du dernier chemin pour animer un déjeuner 'années 80' en tant que sosie de Richard Gere". 

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