"Je me suis éteint" : Pierre Arditi revient sur son malaise en pleine représentation

Le comédien a été victime d'un malaise vagal en septembre dernier, alors qu'il jouait une pièce sur les planches du théâtre Edouard VII, à Paris.

Pierre Arditi, lors de la cérémonie des Molière en 2022

Crédit : Geoffroy Van der Hasselt / AFP

Il a provoqué l'inquiétude de son public. Un mois après s'être effondré sur la scène du théâtre Edouard VII, à Paris, le comédien Pierre Arditi est revenu sur le malaise dont il a été victime, en pleine représentation, dans l'émission Sept à huit, sur TF1, ce dimanche 19 novembre.
"Je me suis éteint. Je me souviens simplement que je me suis effondré dans les bras de Muriel Robin, qui n'en demandait pas tant, la malheureuse !", plaisante-t-il.

Hospitalisé, les médecins lui révèlent qu'il a été sujet à un malaise vagal. Après une batterie d'examen, Pierre Arditi décide de remonter sur les planches, tout juste une semaine après l'incident. "Trop tôt. Perte momentanée de mémoire. Je dis, 'je ne sais plus, je ne peux pas jouer, je ne sais plus rien'", se remémore-t-il. "On m'a expliqué qu'il fallait être raisonnable et qu'il fallait stopper momentanément ce métier admirable", ajoute-t-il.

«Je me souviens simplement que je me suis effondré dans les bras de Muriel Robin qui n'en demandait pas tant !»
Le regard de Pierre Arditi, 78 ans, n’a rien perdu de sa malice, mais il célèbre, avec une gravité nouvelle, son retour sur les planches, après un mois de repos forcé. pic.twitter.com/z4pVci8Lbv
— Sept à Huit (@7a8) November 19, 2023

"Il fallait simplement que je laisse tout ça reposer dans la marmite. Mais j'en suis le principal responsable puisque je considère que j'ai toujours 18 ans et demi", s'amuse-t-il. Et d'ajouter : "Il faut quand même tenir compte des signes avant-coureurs que vous envoient la vie".

De retour sur les planches, le comédien, bourreau de travail, a réaffirmé son amour pour son métier : "si on me disait que je ne peux plus faire ça, je mourrais tout de suite".

"La vie, ce n'est pas la peine de l'économiser, puisque c'est une aventure dont on ne sort pas vivant. Il faut la brûler, la vie. alors je la brûle. Simplement, là je la brûle un petit peu moins parce que je voudrais qu'elle dure un peu plus longtemps", conclut Pierre Arditi.

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