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INVITÉ RTL - Mort de Bernard Pivot : "Il a permis à la France de continuer d'aimer les livres", réagit Philippe Labro
Le journaliste Philippe Labro, grand ami de Bernard Pivot, se souvient sur RTL d'une figure majeure de la culture française dont on a appris la disparition ce 6 mai.
Bernard Pivot publie "Lire !" avec sa fille Cécile aux éditions Flammarion
Crédit : AFP/JEAN-PIERRE MULLER
"La France a perdu une figure majeure, un défenseur du livre". Au micro de RTL, le journaliste Philippe Labro rend hommage à son ami Bernard Pivot, mort ce lundi 6 mai à l'âge de 89 ans.
Depuis l'annonce de sa disparition, beaucoup se souviennent d'un amoureux des livres et de la littérature. Philippe Labro, lui, tient à ajouter le souvenir d'un grand journaliste. "Il a eu tout le monde, rappelle Philippe Labro. Soljenitsyne, Yourcenar, Mitterrand... Tout le monde ! Pas seulement dans Apostrophes, mais, il a interrogé la terre entière".
Bernard Pivot était "un immense journaliste, un formidable intervieweur" poursuit-il. À lui tout seul, il a permis à la France de continuer d'aimer les livres, la littérature". Bernard Pivot a pesé dans la vie culturelle de notre pays, "il a popularisé la littérature", appuie son ami.
Pivot, c'était presque comme un copain, c'était Belmondo !
Philippe Labro
"Ce petit bourguignon à la mèche rebelle, avec sa gouaille, était à la fois très livresque, littéraire, culturel, mais aussi proche des gens, raconte Philippe Labro. Pour les gens dans la rue, Pivot, c'était presque comme un copain, c'était Belmondo ! On ne peut pas mesurer l'effet considérable qu'il aura eu et qui nous permet encore aujourd'hui d'être une nation littéraire, qui aime les livres".
Pendant 15 ans, dans l'émission devenue culte Apostrophes, Bernard Pivot était, selon le journaliste, un interrogateur riche et vigoureux. "La question était souvent inattendue, déstabilisatrice, mais pas hostile, se souvient-il. Mais on était au mieux avec lui."
