INVITÉE RTL - Mort de Bernard Pivot : "C'était un élève médiocre", confie Cécile, sa fille

C'est une légende de la télévision et de la presse écrite. Vous l'avez adoré pendant plus de 50 ans : Bernard Pivot a égayé les Français avec les livres et son amour pour la littérature, mais pas que : le football aussi avec Michel Platini, la gastronomie avec Paul Bocuse ou encore le vin. 

Six mois après sa disparition, le 6 mai 2024, à l'âge de 89 ans, sa fille, Cécile Pivot révèle ses derniers secrets dans un livre. Invitée de RTL, elle raconte son entrée dans l'appartement de son père juste après sa mort : "Ma sœur lui avait fait des albums photos de Quincié-en-Beaujolais, son village natal, des albums sur le football, sur Apostrophes.... Quand je suis rentrée dans l'appartement que je connais bien, ils étaient là en évidence. Avant, je ne les remarquais pas, mais d'un coup, ils sont devenus extrêmement précieux pour moi." 

"Il ne savait pas quoi faire de sa vie"

L'occasion aussi de revenir sur la grande aventure d'Apostrophes qui commence en 1977. À propos de cette émission, Bernard Pivot lui-même disait qu'elle était une manière de rattraper les études qu'il n'avait jamais faites. "Tous les vendredis, je passais un examen. Ma chance, c'est de ne pas avoir fait d'études de lettres parce que si ça avait été le cas, j'aurais été de la paroisse des écrivains", disait-il. 

De la chance, il en a eu beaucoup comme le rappelle Cécile Pivot : "Il avait toujours été un élève médiocre, dilettante, qui ne savait pas quoi faire de sa vie. Et puis, il débarque à Paris à 20 ans et passe le concours de l'école de journalisme du CFJ. Il réussit le concours et comprend qu'il a une chance et ne doit pas la rater."

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La vie lui sourit à nouveau quand il parvient à entrer au Figaro Littéraire "alors qu'il n'a jamais rien lu, il était nul". Mais Bernard Pivot, amoureux de son terroir natal, "ouvre une bouteille de beaujolais au rédacteur en chef qui le recrute" et l'aventure peut commencer. "Toute sa vie, mon père a dit : 'J'ai une chance incroyable' et il n'en a jamais laissé passer une", se souvient sa fille.