INVITÉ RTL - "Je n'ai jamais joué à demi-mesure", confie Jamel Debbouze pour le retour du "Jamel Comedy Club"

Avec le "Jamel Comedy Club", l'icône de l'humour français a mis en lumière de nouveaux talents tout en rendant le stand-up accessible à tous. "Je suis très fier et très heureux", a confié Jamel Debbouze dans Focus Dimanche sur RTL. 

Au départ, "ce n'était pas ma vocation, je n'avais pas du tout prévu ça". Et de poursuivre : "Moi, je viens de la troupe, je viens d'une famille nombreuse, je viens de la solidarité. Ce sont les associations qui m'ont permis de faire ce métier."

Pour "monter seul sur scène", ce dernier a dû "forcer" sa nature. "Je me suis régalé." Au fil du temps, il a eu l'"envie d'être accompagné d'une bande". De cette envie est née "le Jamel Comedy Club". "Au départ, c'était vraiment par plaisir personnel. Ensuite, je me suis dit que ce serait formidable d'avoir un lieu où on peut monter à n'importe quel moment pour jouer n'importe quoi". 

On peut s'amuser de tout si c'est fin, si c'est bien amené et si ce n'est pas à charge"

Jamel Debbouze

Sur scène, Jamel Debbouze a conservé une énergie intacte, malgré le poids des ans. "Je ne sais pas faire autrement. Je n'ai jamais joué à demi-mesure, sinon je ne monte pas." Pour lui, "il faut avoir viscéralement envie de faire rire pour se confronter à un public". Pour ne pas se lasser, "il faut avoir une envie farouche".

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Sans compter que l'"énergie" avec laquelle les nouvelles générations montent sur scène "nous transcendent", a-t-il souligné. Selon lui, "ils ont cette faculté d'en avoir rien à foutre. C'est ce que j'adore le plus. Au départ, on est arrivé complètement libre et désordonné. On se foutait de ce que l'on pouvait penser de nous."

Avec l'arrivée des réseaux sociaux, l'humoriste a eu "le sentiment qu'il y avait moins de liberté de parole. Depuis quelque temps, ça s'est vraiment rouvert". Aujourd'hui, "certaines choses ne se disent plus". Parlant de "facilité" plus que d'"autocensure". Et de conclure : "Il y a des trucs faciles qu'on n'a plus besoin de faire : les vannes sur les gros, sur les petits, sur les physiques. On peut s'amuser de tout si c'est fin, si c'est bien amené et si ce n'est pas à charge."