C'est le documentaire qui fait trembler le Royaume-Uni et Buckingham : Harry & Megan, 6 épisodes dont les trois premiers sont sortis ce jeudi matin sur Netflix. Harry et Megan vivent aujourd'hui aux États-Unis, ils ont renoncé à leurs fonctions et ils se livrent dans ce documentaire, avec beaucoup d'images personnelles et de longues interviews. La royauté tremblait mais finalement, l'attaque n'est pas si frontale.
"Pas d'attaques personnelles, pas d'attaques frontales, pas de révélations terrifiantes pour les Windsor", nous dit ce jeudi Adélaïde de Clermont-Tonnerre directrice de la rédaction du magazine Point de Vue, invitée de RTL. "Ils s'en sortent très bien. Le seul sujet qui va vraiment faire polémique a priori, c'est l'attaque contre le Commonwealth".
De longs passages décrivent un racisme structurel dans l'institution royale et pointent du doigt le Commonwealth et donc l'héritage d'Elizabeth. "C'est le cas, soyons honnêtes, de tous les pays avec un passé colonial. Là où Harry et Megan sont un peu, je trouve, juge et partie c'est que la reine Elizabeth leur avait confié justement cette tâche d'avoir cette relation avec le Commonwealth. Donc s'ils voulaient vraiment changer les choses, ils auraient pu le faire de l'intérieur", ajoute Adélaïde de Clermont-Tonnerre.
Dans ces épisodes, l'attaque est surtout dirigée contre les médias, les paparazzis. "C'est vraiment l'erreur qu'a commise le couple, c'est de penser que comme Meghan savait ce que c'était que la célébrité, elle saurait gérer ça. Or, quand on rentre dans la famille royale britannique, ça prend des proportions inimaginables", dit-elle. "C'est vrai qu'il y a une culture du tabloïd qui est extrêmement agressive, où tous les coups sont permis. Et ça, on ne peut pas nier qu'ils en ont beaucoup souffert", ajoute-t-elle.
Depuis sa sortie, le sujet fait la une. On parle de la "guerre des Sussex" dans le Daily Mail, "une trahison à la reine Elizabeth" dans le Daily Express et surtout, tous les sites des principaux médias ont mis en place un live. Au fur et à mesure que les journalistes regardaient le documentaire, ils commentaient en direct ce qu'ils voyaient. Mais finalement, déception donc à la fin des trois épisodes. Le roi Charles était ce jeudi en visite dans la capitale et lorsqu'un journaliste lui a demandé s'il avait vu le documentaire, il n'a pas souhaité répondre.
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