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Dorothée, sur RTL, pas rancunière avec les critiques : "C'est fini ça, je n'en parle plus"
L'animatrice du "Club Dorothée" fait l'objet d'une émission spéciale en prime time sur TF1 ce 24 janvier. L'occasion de revenir sur son immense succès et sur ceux qui, à l'époque, lui ont mis des bâtons dans les roues.
Dorothée sur TF1 le 24 janvier
Crédit : RTL
Une vague de nostalgie ce 24 janvier sur TF1. Dorothée, animatrice, actrice et chef des programmes jeunesse de la Une entre 1987 et 1997 est mise l'honneur à 21 heures dans une émission présentée par Nikos Aliagas. Dorothée, c'est 20 millions de disques vendus, 59 Bercy complets, plusieurs Olympia, plus de 30 heures de direct par semaine, 100 clips tournés et 1.000 heures de Club Dorothée par an.
Discrète et bosseuse, Dorothée a pourtant accepté immédiatement cette soirée hommage. "Au début, je ne savais pas ce qui m'attendait, mais on allait retracer de grands souvenirs, ça me plaisait. Comme ils l'ont présenté, ça m'a plu, donc j'ai craqué. Ils ont touché mon cœur".
Sur la scène, elle retrouve instantanément ses réflexes, ses mimiques. C'est dire si elle n'a rien oublié en passant de l'ombre à la lumière. "J'étais à la maison en confiance, explique-t-elle. C'était sur un plateau, ça faisait très longtemps, j'ai vu des vraies caméras avec des vrais cadreurs. C'était un petit retour en arrière sympa".
On essayait de parler bien français, de se tenir correctement. On ne prenait pas le côté éducatif, c'était le côté ouverture d'esprit, donner envie de voir ailleurs, de voir ce qui se passe ailleurs, ou peut-être de trouver sa future voie.
Dorothée sur RTL
Dorothée brille également par son absence de rancune. Elle est encore sur la 2 quand elle découvre le Téléthon aux États-Unis. Elle négocie pour l'importer, la chaîne refuse avec mépris le projet avant de le reprendre dans son dos sans la citer. Quand Gérard Klein quitte L'Instit, la célèbre série, elle passe le casting. Elle est bluffante, mais la 2 la refuse.
À l'époque, les politiques se déchaînent, Ségolène Royal en tête. Pour eux, elle détruit le cerveau des enfants en diffusant des mangas, comme Les Chevaliers du Zodiac. "C'est fini ça, je n'en parle plus, concède-t-elle. C'est fini, c'est passé. On essayait de parler bien français, de se tenir correctement. On était foufou, mais parfois sérieux quand même. On ne prenait pas le côté éducatif, c'était le côté ouverture d'esprit, donner envie de voir ailleurs, de voir ce qui se passe ailleurs, ou peut-être de trouver sa future voie. C'était juste ça."
