DOCUMENT RTL - "J'ai encore du mal à réaliser" : Miss France 2026, Hinaupoko Devèze, se confie

Elle est encore sur son petit nuage. Grande favorite du public pour cette 96e édition, Miss Tahiti Hinaupoko Devèze a été sacrée Miss France 2026 ce samedi 6 décembre sur la scène du zénith d'Amiens. Quelques instants après son sacre, elle a fait part de son émotion au micro de RTL. "J'ai encore du mal à réaliser," a-t-elle déclaré. "J'ai l'impression que demain matin, je vais retourner à l'hôtel avec les copines au petit-déjeuner."

Pourtant, fini le statut de candidate pour elle : c'est bien une nouvelle vie qui commence pour la jeune femme de 23 ans. "Je vois que le rythme est en train de filer, que là, tout de suite, il y a beaucoup de choses qui m'attendent." 

Sacrée face à Miss Nouvelle-Calédonie, la première dauphine, Hinaupoko Devèze, originaire de l'île d'Ua Pou (îles Marquises) était fière de savoir que les Outre-mer seraient dans tous les cas représentés par la future Miss France 2026. "J'étais très fière de me retrouver face à Miss Nouvelle-Calédonie, parce que c'est une copine d'aventure, et puis surtout fière de me dire que cette année on a su mettre le Pacifique en lumière, toutes les deux. Je me disais que peu importe le résultat, juste d'être face à elle, c'était une belle victoire."

Un rêve de petite fille ?

Si pour beaucoup l'aventure Miss France est un rêve de petite fille, pour Hinaupoko Devèze, ce n'était pas le cas : "La petite fille que j'étais ne rêvait pas forcément d'être Miss France, parce qu'elle ne pensait pas en être capable un jour." Mais face à l'insistance de ses proches sur son côté "Miss", elle a fini par se dire "qu'il fallait que je tente l'aventure". 

"Tout simplement peut-être pour me prouver à moi-même que je suis capable aussi de réaliser de grandes choses." Une victoire qui semble prédestinée pour celle dont le nom signifie "grande déesse". 

Défendre la santé mentale

Lors du concours, chaque miss s'efforce de défendre une cause qui lui tient à coeur. Hinaupoko Devèze a quant à elle choisi de mettre en lumière la santé mentale, un sujet particulièrement personnel puisqu'elle a elle-même souffert de burn-out lors de ses études. "Aujourd'hui, tout simplement, ça m'a appris à me dire que c'est OK d'avoir des coups de mou, qu'il y a toujours de la lumière dans une pièce où on a l'impression que tout est noir. Je suis très fière qu'on en parle de plus en plus et qu'on permette aux gens d'oser dire qu'ils ne vont pas bien, et de leur donner les outils nécessaires pour sortir justement de ce mal-être."

Alors que sa prédécesseure, Angélique Angarni-Filopon, avait été victime d'une vague de commentaires racistes et haineux après son sacre, Hinaupoko Devèze se dit rassurée d'avoir bénéficié des conseils et de l'écoute de sa marraine, Camille Cerf (Miss France 2015), dont le rôle est désormais d'accompagner les futures Miss France dans leur voyage médiatique. 

"Évidemment, lorsqu'on devient Miss France, on est exposé à la critique. On ne peut pas plaire à tout le monde, c'est certain. Je n'y ai pas échappé," reconnaît la nouvelle Miss France. "Seulement, j'ai été bien entourée, bien conseillée. Je pense que les échecs ou même les moments durs dans notre vie nous endurcissent et nous forgent."

Après une soirée d'élection sur le thème des "voyages passés, présents et futurs," c'est bien vers l'avenir que regarde Hinaupoko Devèze, pour qui l'aventure de Miss ne fait que commencer.

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