2 min de lecture
Cardi B : insultes, punchlines et perruques... Le procès de la rappeuse devient un show à l'américaine
Cardi B est accusée d'avoir "griffé" à la joue une agente de sécurité à Los Angeles. Depuis fin août, le procès qui oppose la vigile à la chanteuse captive les internautes.
Cardi B au tribunal répondant aux questions d'un avocat
Crédit : Capture CourtTV
Un procès digne d'un show télé américain. Entre les punchlines bien huilées et les perruques, plus ou moins extravagantes, la rappeuse américaine Cardi B est devenue l'objet de mèmes sur les réseaux sociaux alors que son procès pour agression est diffusé à la télévision.
En 2018, une violente querelle aurait éclaté entre une agente de sécurité et la chanteuse. Enceinte de quatre mois, à l'époque des faits, Cardi B avait réussi à garder secrète sa grossesse. Alors qu'elle se rendait chez son gynécologue à Beverly Hills, la rappeuse assure que la vigile l'aurait suivi en la filmant dès son arrivée. La situation aurait dérapé.
Au procès, l'agente de sécurité nommée Emani Ellis assure avoir été griffée au visage par la star internationale. Des blessures qui auraient nécessité un recours à de la chirurgie esthétique. Une version des faits confirmée par un chirurgien qui explique s'être occupé d'une cicatrice "très sensible" sur la joue de la plaignante, en 2022. Depuis, Emani Ellis aurait perdu son travail.
Salope, dégage de là ! Pourquoi tu me filmes ?
Cardi B, rappeuse américaine au procès à Los Angeles
De son côté, Cardi B nie la plupart des faits et assure que la vigile souhaiterait "l'extorquer" de 24 millions de dollars via ce procès. Fidèle à elle-même, l'artiste américaine s'est montrée "franc du collier". Elle assure que la dispute n'en serait pas venue aux mains et qu'elle lui aurait "simplement" dit : "Salope, dégage de là ! Pourquoi t'es là ? Pourquoi tu me filmes ?", avant que la situation ne s'envenime. Une information confirmée par la secrétaire du cabinet médical.
Cardi B a transformé la Cour en show avec trois perruques différentes et une rhétorique qui ravie ses fans sur les réseaux sociaux : "L'avez-vous traitée de grosse ?", questionne l'avocat de la partie adversaire, "Non, je l'ai traitée de salope", rétorque la rappeuse.
Durant le procès, Cardi B n'a pas hésité à "rouler des yeux" pour montrer son agacement. Un agacement partagé par les internautes, jugeant les questions de l'avocat de la vigile : déplacées, racistes et misogynes. "Quels sont vos vrais cheveux", a-t-il, par exemple, demandé à l'accusée.
La rappeuse américaine Cardi B a été acquittée mardi 3 septembre par le tribunal d'Alhambra, près de Los Angeles. A l'issue du verdict, l'artiste de 32 ans, a tenu à prévenir les potentielles futures attaques en justice : "La prochaine personne qui essaiera d'intenter un procès frivole contre moi, je vais contre-attaquer et je vais vous faire payer. Parce que ce n'est pas acceptable. Ne pensez jamais que vous allez me poursuivre en justice et que je vais accepter un règlement à l'amiable et vous donner de l'argent", a-t-elle prévenu à la sortie du tribunal.
- Taylor Swift et Travis Kelce : des rumeurs aux fiançailles, itinéraire d'une romance qui captive le monde
- P. Diddy : le rappeur reconnu non coupable de trafic sexuel et d'association de malfaiteurs
- Plainte contre Jean Imbert : le chef annonce "se mettre en retrait" de ses restaurants
- Jean Imbert visé par une enquête pour violences conjugales : tout comprendre à l'affaire
