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Carlos Alcaraz et Novak Djokovic (au fond) lors de la finale du simple messieurs à Wimbledon en 2024.
Crédit : HENRY NICHOLLS / AFP
Le tournoi de Wimbledon est sous le signe du vert, celui du gazon sur lequel il se joue, et du blanc, pour la tenue des joueuses et des joueurs. Cette tradition remonte à 1877, année de la création de cet événement, trois ans après l'invention du tennis. Contrairement à une idée reçue, Wimbledon n'est pas le tout premier tournoi de l'histoire. Un an plus tôt, un tournoi avait été organisé à Boston aux États-Unis.
À ses débuts, le tennis était un sport réservé à l’élite aristocratique et bourgeoise. Sur un court, hors de question d’être débraillé. Il fallait conjuguer raffinement et élégance. Voilà pourquoi les hommes jouaient en pantalon. Pourtant, le short existait et avait été adopté par les sports populaires comme le football ou universitaires comme le rugby.
Vu comme la couleur de l'élite, le blanc était symbole de pureté et de distinction. Il était aussi lié à la richesse, car il nécessitait d’être lavé bien plus souvent que les vêtements de couleur pour rester impeccable. Cette couleur neutre mettait aussi les joueurs sur un pied d’égalité, renforçant l’image d’un sport de gentlemen où l'on respecte le fair-play et l’équité sportive. Autre gros avantage, il camouflait les traces de transpiration, notamment sous les bras, jugées disgracieuses.
Depuis 1963, c'est obligatoire. C'est aussi codifié de façon très stricte dans le règlement du tournoi de Wimbledon. Neuf articles détaillent les vêtements et les survêtements autorisés pour jouer les matchs, et même pour s’entraîner. Par exemple, on doit être en blanc, non seulement pour jouer les matchs, mais pour s’entraîner aussi. Le blanc cassé et le crème sont interdits.
Si, à cause d'une blessure, vous devez jouer avec un bandage, il doit être blanc. Pareil pour les sous-vêtements, qui peuvent être visibles en cas de transpiration. La seule concession à la couleur, c’est sur les cols, les manches et les shorts, mais sur une bande d’un centimètre maximum.
Un joueur qui ne respecte pas les règles est prié d'aller se changer. En 2013, Roger Federer, huit fois vainqueur à Londres, a été prié de changer de chaussures car elles étaient blanches mais les semelles étaient trop voyantes à cause du orange. Nick Kyrgios, finaliste en 2022, a pris une amende de 10.000 dollars. Lors de la remise de prix, il avait mis une casquette rouge. À Wimbledon, quand on n'est pas en blanc, il faut montrer la couleur de l’argent !
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