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VIDÉO - Grève SNCF : une Américaine coincée à Toulouse chante son désarroi
Madeline Fuhrman, une Américaine proche de Paris Jackson, a chanté son désarroi, coincée à Toulouse (Haute-Garonne) en pleine grève de la SNCF le 22 mars. Elle en a fait un clip publié sur YouTube.
Une Américaine chante son désarroi face à la grève SNCF qui la retient à Toulouse
Crédit : Capture Youtube Madeline Fuhrman
"Ma chère SNCF." Madeline Fuhrman, a publié sur son compte YouTube une vidéo où elle chante son désarroi face à la grève de la SNCF, repérée par France Bleu Occitanie. Cette Américaine de 24 ans, proche de Paris Jackson, était coincée à la gare de Toulouse (Haute-Garonne) en plein mouvement social le 22 mars dernier.
Dans sa chanson, elle explique qu'elle ne "comprend pas (nos) lois". "Comment vous pouvez faire grève n'importe quand ?" L'Américaine, ne comprenant pas ce droit à valeur constitutionnelle en France, rappelle à la SNCF que "le temps c'est de l'argent".
"Pourquoi vous faites grève, ça sert à quel rêve ?", interroge-t-elle également dans sa chanson. Les cheminots font à nouveau grève depuis le 3 avril. Ils s'opposent aux réformes de la SNCF proposées par le gouvernement, et protestent notamment contre la fin du statut de cheminot pour les nouvelles embauches et l'ouverture à la concurrence.
J'ai écrit cette chanson pour dire comment vous nous faites chier
Madeline Fuhrman
Madeline Fuhrman s'est retrouvée par hasard à Toulouse "pendant (son) voyage itinérant". "Je suis tombée sur 'l’avant première' de la grève le 22 mars, donc j’ai écrit cette chanson !", a-t-elle confié à France Bleu Occitanie. Mais elle n'a pas profité de son attente à la gare pour aller visiter la ville. "Je connais personne ici, alors j'ai le blues", se défend-elle dans sa chanson.
"J'ai écrit cette chanson de comment vous nous faites chier (sic)", conclut l'Américaine. Mais elle précise en description de sa vidéo que "ce n'est pas pour être méchante, ni pour diminuer le but de cette grève". "S'il vous plait, ne prenez pas la tête. Elle est là pour vous faire rire", implore-t-elle. "Ces gens (les cheminots, ndlr) ne rigolent pas, ils se battent pour leurs droits et ceux des futures générations de travailleurs", lui rétorque un internaute en commentaire.
Au-delà du débat qu'elle a déclenché, sa chanson lui a aussi valu de nombreux commentaires haineux, mais elle préfère s'en amuser. "Les gens ne réalisent pas que la haine finit seulement par donner plus de visibilité à la chanson", écrit-elle sur Twitter.