Pourquoi les orques ont-ils des points communs étonnants avec les humains ?

Ce mercredi 17 janvier, le tribunal de Grasse a décidé que les orques de Marineland ne pourront pas bouger du parc pendant quatre mois, le temps d'examiner leur état de santé. Les cétacés sont amenés à quitter les lieux. En effet, à partir de 2026, les spectacles de mammifères marins seront interdits en France. Si vous ne le saviez pas, cet animal est, comme les humains, un superprédateur. 

L'orque est au sommet de la chaîne alimentaire de la mer et se nourrit même de grands requins blancs. Elle se trouve dans tous les océans de la planète. Elle est, derrière l'homme, le mammifère le plus répandu au monde. Et d'ailleurs, on a découvert que les orques, en fonction de leur provenance, ne faisaient pas toutes les mêmes vocalises. 

Comme nous, elles ont des accents. Avec ces changements, les orques peuvent se différencier. Et elles ont chacune leur propre culture qu'elles se transmettent. 

L'orque réagit comme un humain

Les orques vivent en famille. Chez cette espèce marine, c'est la femelle qui est la cheffe. Elle devient mère puis grand-mère avant de s'arrêter de reproduire puisque, comme nous, après 40 ans, l'orque connaît la ménopause. Elle se consacre alors à apprendre à ses petits-enfants les savoirs familiaux comme les techniques spécifiques pour chasser. 

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Ce mammifère marin est très intelligent. Son QI est supérieur à celui du chimpanzé. L'orque est capable, comme les humains, de subir des traumatismes et de réagir en conséquence. C'est d'ailleurs l'une des explications des nombreuses attaques (500 depuis 2020) contre des bateaux dans le détroit de Gibraltar. 

On a découvert que toutes ces orques appartenaient au même clan. Celui de Gladys, une femelle enceinte percutée en 2020 par un bateau. Traumatisée, elle se serait mise à dégommer les gouvernails pour ne plus jamais revivre une telle expérience. Elle aurait alors appris sa manière de faire aux autres orques de son clan afin de leur éviter le même sort.

Faut-il se méfier du comportement des orques ?

Si les Américains utilisent le surnom de "baleines tueuses" pour les orques, ces dernières n'attaquent pas les humains. Au contraire, à l'image des dauphins, l'orque, curieuse, cherche à établir le contact et même à jouer. Parfois, quand des jeunes orques abîment un bateau, les mammifères ont juste pris l'embarcation pour un gros jouet qui n'était pas à eux et qu'ils ont fini par casser. 

Les orques sont aussi, comme nous, des victimes de la mode. En 1987, au Canada, une femelle s'est mise à se balader avec un saumon mort sur la tête avant de le manger. Résultat, toutes les orques du coin se sont mises à faire la même chose. Au total, cette tendance aura duré deux ans avant de disparaître sans la moindre explication.