Et voilà que les agriculteurs se mettent à cultiver du bambou. Cette nouvelle culture est présentée au Salon de l'agriculture à Paris. Un complément de revenu qui pourrait être important à l'avenir pour le monde agricole.
Premier avantage du bambou, on ne le plante qu'une fois, ensuite il repousse tout seul. Il n'a pas besoin de pesticides, juste un peu d'engrais. Il faut juste bien le maîtriser, donc creuser tout autour de la parcelle une tranchée pour bloquer les racines, car le bambou a tendance à s'étaler.
C'est une culture extrêmement rentable et qui a de plus en plus de débouchés. Le bois de bambou sert à faire des meubles, des parquets ; la fibre : la cellulose des isolants et des tissus recherchés dans le secteur hospitalier, car le bambou élimine naturellement les bactéries. Il y a donc en France des hôpitaux qui équipent leur personnel de tenue en bambou.
On en fait aussi de la pâte à papier et du fourrage pour le bétail. L’avantage du bambou, c'est qu'il capte, en poussant, de grosses quantité de carbone : quatre fois plus qu'une forêt de feuillus, et qu'il dégage beaucoup d’oxygène.
Imaginez un éleveur : ses vaches dans le champ émettent du gaz en rotant, c'est mauvais pour le climat, mais si sur une partie de la ferme il fait pousser du bambou, son bilan carbone est nettement meilleur.
En Italie, 900 agriculteurs cultivent déjà du bambou. En France, ils sont une poignée, mais vous risquez de voir assez rapidement à la campagne, des forêts de bambous le long des champs de blé, car la culture du bambou est rentable et rapporte, selon les agriculteurs qui ont essayé, 20 fois plus qu'un hectare de céréales.
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