Une mystérieuse empreinte, qui pourrait être d'origine animale, a été photographiée il y a quelques jours, près de Toulouse. Les faits se sont produits dans la commune d'Ondes, dans le département de la Haute-Garonne. L'association Champ d'Actions les a relayés sur Facebook, dans une publication d'abord repérée par La Dépêche. Sur l'image, on devine ce qui semble être la patte griffue d'un animal sauvage. Via les réseaux sociaux, un appel a été lancé, pour tenter de tirer au clair cette histoire.
"Nous faisons appel aux connaisseurs pour nous aider à déterminer à quelle espèce appartiennent ces empreintes. L’empreinte fait environ 12 sur 17 cm." Voici le message écrit par les membres de l’association, le 14 mars dernier, et qui continue à susciter moult discussions sur internet.
C'est un groupe de bénévoles intégrés à cette association environnementale qui a fait cette découverte, en nettoyant les berges de la Garonne, précise La Dépêche dans son article. La marque, qui s'apparente à une patte, fait presque la taille d’une main humaine.
Dans le groupe, se trouvait Florence Ducroquetz, la présidente de l’association. "Quand on a vu les empreintes, on a vraiment bloqué dessus", raconte à Actu Toulouse celle qui a décidé de lancer l'appel à témoins sur les réseaux sociaux. La présence de griffes lui a un moment laissé penser qu'il pourrait s'agir d'un ours, car une empreinte en provenance de cet animal avait un jour été détectée à 30km de Toulouse, "mais au Sud, là on est au Nord", précise-t-elle au média. Et, "on est quand même très très loin des Pyrénées !".
"Nous avons eu un spécialiste au téléphone, poursuit ensuite Florence Ducroquetz. Pour savoir de quel animal il s'agit, il aurait fallu prendre en photo les quatre empreintes. C'est l'espacement des pattes arrières qui pourrait déterminer l'animal auquel nous avons affaire. J'aurais dû prendre le cliché de beaucoup plus loin, mais j'étais en repérage et il commençait à pleuvoir."
Ladite photo a finalement été transmise au Muséum d’histoires naturelles de Toulouse, avant de se retrouver à Saint-Gaudens, sur les écrans de l'équipe technique Ours. Et puis, le verdict est tombé : "pour nous, il n’y a pas photo, ce n’est pas un ours", affirme Pierre-Yves Quenette, le responsable, interrogé par nos confrères de 20 minutes. La patte prise en photo serait "trop ronde, trop géométrique" pour que ce soit le cas.
Au Muséum d’histoires naturelles, Henri Cap, responsable des collections zoologiques, affirme auprès de 20 minutes n’avoir trouvé aucune correspondance dans le règne animal. "Il s’agit peut-être d’une trace laissée par un objet, une machine agricole", avance-t-il.
Une remarque approuvée par Pierre-Yves Quenette, qui évoque ensuite l'hypothèse d'un cheval "dont les clous de fers dépassent" et qui aurait pu glisser dans la vase, laissant des griffures. Ou encore, suppose-t-il, "deux ongulés" – chevreuils ou sangliers – dont les traces se seraient collées entre elles, laissant penser à un plus gros animal.
Si différentes hypothèses ont été émises, à l'heure actuelle, le mystère reste entier.
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