- Accueil
- Culture
- Culture générale
- Capitaine Haddock : pourquoi Hergé a inventé sans le savoir un personnage qui existait vraiment ?
Capitaine Haddock : pourquoi Hergé a inventé sans le savoir un personnage qui existait vraiment ?
Dans une minute, vous saurez pourquoi avec le Capitaine Haddock, Hergé a inventé sans le savoir un personnage qui existait vraiment.
Aujourd'hui, cela fait pile 95 ans qu’Hergé publiait la toute première aventure de Tintin, son célèbre reporter à houppette. C'était le 10 janvier 1929. Mais saviez-vous qu'avec le Capitaine Haddock, Hergé a inventé sans le savoir un personnage qui existait vraiment ?
Le Capitaine Haddock, Archibald de son prénom, est apparu seulement
lors du 9e album de Tintin, Le Crabe aux pinces d’or, en 1941. L'idée serait venue à Hergé à table.
Comme le raconte sa première épouse Germaine, Hergé et sa femme adoraient mangeaient de l’aiglefin fumé, un poisson dont le nom anglais
est le haddock.
Mais un acteur français a aussi joué un rôle dans la naissance du capitaine. Il s’appelait Jean Murat, un comédien spécialisé dans les rôles de jeune premier, qui jouait souvent des militaires. Cet acteur a joué dans un film que Hergé avait vu au cinéma en 1932 avec sa femme et qu’il avait beaucoup aimé. Son titre ? Le Capitaine Craddock !
Le plus fou dans tout ça, c'est que Hergé aurait pu s'inspirer du vrai capitaine Haddock : car il a réellement existé.
Le véritable capitaine Haddock
Ce capitaine Haddock, ou plutôt ces capitaines Haddock, appartenaient à une lignée d’officiers de marine britannique qui remonte au XVIIe siècle.
Le plus connu des membres fut le capitaine Herbert Haddock : ce fut le tout premier commandant de bord du Titanic. C’est lui qui l’a dirigé lors de sa livraison à Southampton, avant d’être remplacé par Edward Smith à la barre du paquebot lors du voyage fatal vers New York.
Et c’est lui, le capitaine Haddock, devenu commandant de l’Olympic, qui fut le premier à aller essayer de porter secours au paquebot naufragé. Mais, tonnerre de Brest et mille sabords, ce fut malheureusement en vain.
