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Bali : les autorités contraignent les touristes sans masque à faire des pompes
Contre les étrangers récalcitrants au port du masque, les autorités de Bali les contraignent à faire des séries de pompes.
Sur l'île indonésienne de Bali, les autorités ont trouvé un moyen de lutter contre les personnes récalcitrantes au port du masque : les obliger à faire des pompes. Sur des vidéos partagées sur les réseaux sociaux, on voit ainsi des touristes en shorts et T-shirts s'exécuter sous le regard d'officiers du maintien de l'ordre masqués.
Le port du masque est obligatoire depuis l'an dernier dans les lieux publics de l'île indonésienne, afin de lutter contre la propagation de la Covid-19. Toutefois, depuis le début de l'année, nombreux sont les touristes à être interpellés sans masque couvrant leur visage, a précisé l'officier chargé du maintien de l'ordre Gusti Agung Ketut Suryanegara.
"D'abord ils disent qu'ils ne sont pas au courant de cette réglementation, ensuite, ils disent qu'ils l'ont oublié, que leur masque était mouillé ou endommagé", explique l'officier. Au total, plus de 70 personnes ont reçu une amende de 100.000 roupies (6 euros), mais une trentaine d'autres n'avaient pas d'argent sur eux. Alors, pas question d'être gracié, les officiers les ont contraints a effectuer des pompes. 50 pompes pour les personnes qui ne portaient pas de masque et 15 pour celles qui en portaient un de façon inadéquate.
90% des contrevenants sont des touristes étrangers
Gusti Agung Ketut Suryanegara - Officier chargé du maintien de l'ordre.
"Le respect du port du masque par les touristes étrangers est très bas. 90% des contrevenants sont des touristes étrangers", souligne Gusti Agung Ketut Suryanegara. Néanmoins, quelques Indonésiens de Bali ont également reçu cette sanction.
Les autorités de Bali ont prévenu qu'elles pourraient aller jusqu'à expulser les étrangers qui ne porteraient pas de masque et ne respecteraient pas les règlementations anti-Covid, mise en place sur l'île. Toutefois, de nombreux passants, Indonésiens comme étrangers, continuent d'ignorer ces règles.
