27 juillet : la dernière 2CV sortait d'usine au Portugal et marquait la fin d'une époque

Il y a 33 ans, la mythique voiture de Citroën voyait son dernier modèle sortir d'usine. Elle a laissé derrière elle la nostalgie d'une époque.

Une 2CV, lors d'une course à Montmartre en 1961.

Crédit : AFP

27 juillet 1990 : la dernière Deux Chevaux

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Le 27 juillet 1990, l'ère de la "deudeuche" prenait fin. Élue voiture préférée des Français en mai par les auditeurs de RTL, la voiture est le symbole de la France, mais aussi d'une époque, celle de la prospérité des Trente Glorieuses et de l'après-guerre.

Imaginée en 1935, la voiture était le symbole de l'ère du Front Populaire, des congés payés... Et surtout, la promesse du bonheur du monde moderne, accessible à tous, en pleine période d'entre-deux-guerres. À ses débuts, elle est censée pouvoir transporter deux personnes et cinquante kilogrammes de pommes de terre en ne consommant que 3 litres aux 100 km.

Néanmoins, c'est lors du salon de l'auto de 1948 que la 2CV arrive devant le grand public, sous les yeux du président de l'époque, Vincent Auriol. La voiture est améliorée, passant à quatre places, consommant 4 à 5 litres aux 100 km et pouvant atteindre 60 km/h.

Une voiture mythique

Promue au cinéma comme dans les publicités, la voiture est présentée comme étant capable de "transporter un panier d'œufs à travers champ sans les casser". Le fameux modèle traverse aussi les années, puisque des gens roulent encore avec la 2CV aujourd'hui. Il y a quelques années, un record du monde a même été battu : celui du nombre de bolides d'un même modèle réuni au même endroit.

Pas moins de 7.002 voitures ont été réunies lors de la "Mondiale 2CV"en France en 2011. Aucun autre constructeur ne peut prétendre réussir cet exploit des années après que le dernier modèle a été mis en circulation.

Seulement, voilà : après 42 ans de fabrication et sept millions d'exemplaires vendus, les deux derniers modèles étaient produits pour le musée Citroën. De quoi provoquer la nostalgie de tous, et surtout d'Alain Bashung...

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