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VIDÉO - "Moi, Tonya", l'histoire vraie derrière le film
Le film "Moi, Tonya", sorti mercredi 21 février, retrace le parcours chaotique de Tonya Harding, championne olympique de patinage artistique au début des années 1990. En plein contexte des Jeux Olympiques de Pyeongchang, retour sur ceux de Lillehammer, en 1994, qui ont marqué à jamais la fin de sa carrière de patineuse.
Jeux olympiques de Lillehammer, février 1994. Nancy Kerrigan et Tonya Harding, toutes les deux patineuses artistiques, s'affrontent sur la glace pour espérer décrocher la médaille d'or.
Ce jour-là, la situation est tendue : Harding craque le lacet de sa chaussure avant d'entrer sur la piste, abandonne en pleine performance et supplie le jury, qui finit par lui accorder une chance de se rattraper. Mais cette faveur n'avantage pas la patineuse, qui termine en 8e place de la compétition pendant que Nancy Kerrigan remporte la médaille d'argent.
Beau revers de médaille
Quelques semaines plus tôt, le 6 janvier, Kerrigan s'est fait agresser en sortant d'entrainement dans les couloirs menant à sa loge. Un homme l'a frappée à coup de barre de fer au niveau des genoux.
La championne tombe à terre, hurle, demande à l'aide : cette séquence qui a été filmée -où des curieux hagards l'observent pleurer pendant que des infirmiers tentent de lui défaire ses patins-, fera les gros titres des journaux à scandales aux États-Unis. Elle tournera en boucle à la télévision et sera surmédiatisée lorsque l'enquête révélera l'implication du mari de Tonya Harding dans son lynchage.
Après cette affaire, Harding perd toute crédibilité. Elle se justifie, déclare qu'elle n'était au courant de rien. Mais le couperet est tombé : elle se fait exclure de la Fédération américaine de patinage et est condamnée à payer 160.000 dollars d'amende.
