Que faut-il aller voir au cinéma cette semaine ? Quelques jours avant l'ouverture du festival de Cannes, qui se tiendra du 16 au 27 mai, les salles obscures servent un nouveau grand cru. Entre film d'horreur américain et production dramatique française, tour d'horizon des sorties du 10 mai.
Avec L'Exorciste du Vatican, le réalisateur Julius Avery propose une plongée dans les tréfonds du siège de l'Église catholique. Dans ce biopic d'épouvante, l'acteur Russell Crowe (Gladiator, Un homme d'exception) campe le rôle du père Gabriele Amorth. Exorciste en chef de la cité-État, le cas d'un jeune garçon possédé le guidera vers les plus sombres secrets de l'Église. Inspiré de faits réels, ce long métrage glaçant s'appuie sur le témoignage du père Amorth, le plus célèbre des exorcistes du monde.
L'acteur de 57 ans, Roschdy Zem, est de retour dans le rôle d'un directeur de collège de quartier dans Le Principal de Chad Chenouga, réalisateur de De toutes mes forces en 2017. Cette fois, son film retrace le parcours de Sabri, un homme rigoureux qui s'est construit selon des règles strictes : apprendre, transmettre et respecter les règles. Peu à peu, il est parvenu à grimper les échelons de l'éducation, mais s'est aussi coupé de ses proches et de ses collègues. Il attend désormais une mutation importante. Un nouveau rôle fort pour Roschdy Zem.
La comédie Hawaii raconte l'histoire d'un groupe d'amis qui se retrouve chaque année pour passer des vacances ensemble, interrompues cette fois par un événement remettant en cause leur amitié : une alerte aux missiles nucléaires qui retentit à Hawaï, créant une panique générale. Hawaii, de Melissa Drigeard, avec Manu Payet et Bérénice Bejo, s'inspire de faits réels et imagine comment ce groupe d'amis va régler ses comptes pendant les quelques minutes durant lesquelles ils pensent que la bombe va tomber. Sauf qu'elle ne tombera jamais.
Dans Le Cours de la vie de Frédéric Sojcher, la scénariste, réalisatrice et actrice Agnès Jaoui interprète une scénariste venue donner une masterclass dans une école de cinéma de Toulouse. Au-delà des enseignements qu'elle tire de son métier, elle retrouve également un amour de jeunesse : le directeur de cette école. Ce long-métrage propose donc une mise en abyme pleine d'humanité de l'industrie du cinéma, avec Jonathan ZaccaÏ et Géraldine Nakache.