Depuis le 20 novembre les abonnés de Netflix peuvent visionner un docu-série en cinq épisodes retraçant l'affaire Grégory, petit garçon disparu en 1984 dans les Vosges.
Dans cette production originale de la plateforme, plusieurs interviews avec les protagonistes de l'enquête sont menées. Parmi eux, Jacques Corazzi, commissaire de police judiciaire, dont les propos n'ont pas laissé les téléspectateurs et téléspectatrices indifférents.
Au milieu de l'épisode 3, celui-ci raconte l'audition des parents du petit Grégory, Christine et Jean-Marie Villemin. "Avec elle on a moins d’atomes crochus", commence-t-il par raconter au sujet de la mère. "Elle a un pull extrêmement collant et dans d’autres circonstances on serait là à lui faire la cour. Elle est presque agréable à regarder. Pour un homme je me dis qu’elle est pas mal."
Puis, il s'étonne de la voir apprêtée alors qu'elle vient de perdre son fils. "Moi j’aurais vu quelqu’un de déploré, de pas coiffé, habillé de manière négligée", explique-t-il avant de se reprendre : "Mais bon, ça fait pas un coupable."
Les propos n'en sont pas moins jugés problématiques par les internautes qui relèvent leur misogynie et leur sexisme. D'autant plus que ces suspicions basées sur le physique et le comportement de Christine Villemin lui ont valu d'être mise en examen et incarcérée à tort en 1985.
Aujourd'hui, plus de trente ans après la découvert de son corps pieds et poings liés dans la Vologne, le meurtre du petit Grégory reste une affaire inélucidée.
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