Direction les toits de Paris, où les couvreurs-zingueurs de la capitale ont déposé une candidature pour représenter la France au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Nous avons suivi des artisans détenteurs de ce savoir-faire unique et spécifique. Ils sont en pleine réfection de la toiture de la mairie de Pantin, au nord de la capitale. C’est un peu comme monter dans un véritable labyrinthe entre les échafaudages et les bâches qui couvrent la vue sur les toits de Pantin. Avec pour musique, le rythme des coups de cisaille et de marteau sur le zingue et les ardoises.
Son casque de chantier sur la tête, Stéphane Collinet passe en revue le moindre détail sur la toiture. Il est contremaître dans l’entreprise Ballass depuis 31 ans et a obtenu le titre de meilleur ouvrier de France. Une douzaine de personnes s’activent chaque jour sur la toiture. 38 000 ardoises seront nécessaires pour la refaire. Jorris est le chef de ce gigantesque chantier. Les "coucou", veulent maintenant faire reconnaître leur travail au Patrimoine mondial de l’UNESCO, Hortense, et assurer la transmission de leur technique. Pour la seconde fois, les couvreurs zingeurs ont donc déposé une demande auprès de l’UNESCO.
Gilles Mermet est documentariste. Il est en charge de la candidature. Plusieurs apprentis sont présents chaque jour sur ce chantier. Son marteau dans les mains, Antonin écoute les conseils de Stéphane Collinet, son maître d’apprentissage. À 26 ans, il est en première année de CAP. Stéphane et les autres couvreurs devront patienter jusqu’à mars pour savoir si leur candidature a été retenue.
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