Elle pose debout, un gigantesque cœur de girafe à la main. Avec cette photo postée sur les réseaux sociaux, la Sud-Africaine Merelize Van Der Merwe a provoqué l'ire des internautes : passionnée de chasse et adepte des animaux trophées - elle en aurait tué plus de 500 - la jeune femme de 32 ans a raconté qu'il s'agissait là de son "cadeau de Saint-Valentin".
C'est son mari, raconte-t-elle au Daily Mirror, qui lui a offert cette partie de chasse d'un montant équivalent à 1.500 dollars. Le prix de son rêve. "J'ai attendu des années avant d'avoir le mâle girafe parfait - plus il est vieux, plus il est foncé", raconte-t-elle au journal britannique. Elle souhaite désormais faire de son trophée... un tapis. "J'adore sa peau et le fait que ce soit un animal si emblématique de l'Afrique", a-t-elle ajouté.
Merelize Van Der Merwe admet qu'elle a posté la photo du cœur de sa prise pour agacer les personnes engagées pour la défense des droits des animaux. "Je les déteste, je les appelle la mafia", explique-t-elle. Sur son mur Facebook la jeune femme multiplie les posts provocateurs, dont la fameuse photo (attention image choquante) qui lui a valu des dizaines de commentaires réprobateurs. Mais la chasseuse se défend : selon elle, tuer cette girafe a permis de faire travailler "onze personnes" et de "fournir de la viande à la population locale". Elle explique par ailleurs que ces parties de chasses permettent de réguler la faune et dynamisent le tourisme.
La chasse aux trophées n'est pas un moyen de conserver la biodiversité
Mark Jones
Faux selon Mark Jones, de l'association Born Free qui défend les droits des animaux. "Les personnes qui chassent pour les trophées revendiquent leur préoccupation de la faune sauvage et sa conservation, explique-t-il au Daily Mirror. La chasse aux trophées n'est pas un moyen de conserver la biodiversité, ni un moyen de financer les communautés locales".
Du côté de l'ONG PETA, Elisa Allen, directrice de la branche britannique de l'organisation de défense des animaux a associé la chasse au trophée à une maladie psychiatrique. "Quelqu'un qui tue un autre être vivant, découpe son cœur et s'en vante entre dans le champ de définition d'une sociopathe", s'est-elle indignée.
Une pétition intitulée "bannissez la tueuse de girafe Merelize van der Merwe de Facebook", adressée directement au réseau social a par ailleurs été publiée. Mercredi après-midi celle-ci dépassait tout juste les 12.000 signatures.
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