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L'application chatGPT sur smartphone (illustration).
Crédit : OLIVIER MORIN / AFP
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Les intelligences artificielles génératives comme ChatGPT, Grok ou Gemini se sont rapidement fait une place dans le quotidien de chacun ces dernières années. Pour le travail ou pour organiser ses vacances, de plus en plus de particuliers utilisent ces IA, parfois même s'en servent pour se confier, ce qui n'est pas sans risque.
"On est passé d'un usage professionnel à un usage personnel voire intime", a constaté Aurélie Jean, spécialiste en modélisation algorithmique, invitée sur RTL. Cette démocratisation des IA génératives a des conséquences. "Il y a un effet qui existe, dont on parle peu, c'est l'effet ELIZA. C'est le fait de développer une émotion spontanée envers une machine, un algorithme, un robot ou une technologie qui a des caractéristiques humaines", explique la scientifique.
"Le chatbot utilise des éléments grammaticaux, des éléments de vocabulaire que vous et moi utilisons. On peut développer un attachement émotionnel, c'est l'effet ELIZA", poursuit Aurélie Jean. "Ça joue avec notre propre biais et notre empathie. Mais ça peut jouer contre nous", prévient la spécialiste en modélisation algorithmique. "Une machine n'aura jamais d'émotion, un chatbot peut vous dire 'je vous aime', mais il ne vous aime pas."
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