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Des robots dans une usine de Jiaxing, dans l'est de la Chine
Crédit : SIPA
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Les robots vont-ils prendre nos postes ? Après avoir remplacé la force physique, les nouveaux robots remplacent les capacités d'analyse. Les dernières machines capables d'apprentissage profond menacent désormais des millions d'emplois. Le cabinet conseil McKinsey évalue déjà l'hécatombe à 7 millions de jobs aux États-Unis dans les trois années qui viennent. Ces craintes, qui ont émergé chez nous durant la dernière campagne présidentielle (avec notamment le concept de "revenu universel"), sont relayées maintenant en Californie par de nombreux pionniers des nouvelles technologies et de l'intelligence artificielle.
Le scénario selon lequel nous allons basculer d’un marché de l’emploi à un cimetière du travail doit être relativisé. Quelques certitudes demeurent. La première : nous allons continuer à être des acteurs économiques et sociaux incontournables. L'intelligence artificielle, qui s'éduque elle-même, ne peut en réalité le faire que si on lui fournit des données indispensables à ses progrès. La deuxième : la robotisation, même très sophistiquée, exige contrôle et entretien. Enfin - c'est ce qui rassure un peu -, 85% des emplois à pouvoir en 2030 (ceux de la génération qui est au lycée aujourd'hui) n'existent pas encore. Des experts évaluent à 20 millions les postes qui seront créés par ces nouveaux métiers.
Après les emplois peu qualifiés (caissiers, chauffeurs de taxis, opérateurs de machines industrielles...), c'est au tour des métiers à caractères professionnels d'être sur la sellette : 40% des fonctions d'avocats, d'ingénieurs, de radiologues, de banquiers, de journalistes et de comptables seront transformés dans les quinze à vingt ans qui viennent. Les Canadiens, assez mesurés en la matière, envisagent à moyen terme la disparition de 7% de l'ensemble de ces postes de travail dans leur pays. Ce n'est pas la fin de l'emploi annoncée par les Cassandre, mais une évolution que la politique va devoir très vite embrasser.
Auchan va s'allier au géant chinois du commerce électronique Alibaba dans la distribution alimentaire.
14/20 à la Banque de Norvège. Elle conseille à son gouvernement de se désengager son fonds souverain (le plus important du monde) du pétrole. C'est courageux quand on sait que 15% de la richesse du pays vient de l'or noir.
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