General Electric a vu sa valeur fondre de 100 milliards de dollars depuis janvier. Cela ne peut pas nous laisser indifférent. Le géant américain fait partie de notre histoire industrielle depuis 1892. Il emploie aujourd'hui encore plus de 16.000 salariés en France. Or tout indique que l'entreprise projette de se séparer de 25% de ses salariés à travers le monde. Principalement dans les domaines de la recherche, du numérique et dans ses sièges. Trois pôles d'excellence où les filiales françaises sont très présentes, et dans lesquelles la société américaine s'est engagée à recruter lors du rachat d'Alstom Energie en 2014-2015. Elle avait alors promis 1.000 embauches nettes. On craint désormais des milliers de suppressions brutes.
Les usines récemment rachetées sont concernées au premier chef. Le nouveau patron de General Electric s'est, en effet, officiellement déclaré peu satisfait des performances d'Alstom. Le nouveau PDG veut réorganiser cette division qui fabrique les turbines à gaz, à vapeur et les génératrices grandes puissances. Il en espère un milliard de dollars d'économie en 2018. L'énormité du chiffre et la rapidité du mouvement présagent d'une transformation violente. Le choc pourrait donc frapper les activités de General Energie en France. Les unités de production tricolores, comme celle de Belfort, ou les expertises hydroélectriques de Grenoble seraient alors en première ligne.
En revanche, la co-entreprise General Electric-Safran, qui domine le marché mondial avec ses moteurs d'avions nouvelle génération, est à l'abri avec un carnet d'ordre plein pour plusieurs années. Cela dit, si la pression de Wall Street sur General Electric ne se relâche pas, le président Macron - qui fut au plus près des négociations sur le dossier Alstom - devra, fut-ce officieusement, replonger dans ce dossier. Au moins pour limiter la casse.
- L'impôt à la source sera bel et bien effectif en janvier 2019.
- Carmat, le pionnier du cœur artificiel, a signé un partenariat industriel avec Michelin et Fives pour une production à grande échelle.
07/20 à Autolib. Les abonnées sont en baisse (-5%), ce qui laisse craindre une aggravation des pertes à la charge du contribuable parisien.
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