Couche d'ozone : le cri d'alarme des scientifiques a payé

C'est l'un des rares exemples positifs dans l'histoire de la protection de l'environnement et qui montre que quand les politiques le veulent, ils décident et derrière les industriels trouvent des solutions. Dans les années 80, cette fameuse couche d'ozone diminuait de façon inquiétante. 

Les chlorofluocarbures en question

En cause : des gaz utilisés à l'époque dans notre vie quotidienne; les chlorofluocarbures (CFC), qu'on mettait dans les frigos ou les bombes aérosols, ces gaz allaient détruire la couche d'ozone. Les scientifiques ont lancé un cri d'alarme et les politiques ont réagi. 

En 1987, a été signé un accord mondial pour interdire ces gaz et les industriels ont du s'adapter. Ils ont trouvé d'autres gaz qui montaient moins haut dans l'atmosphère et qui étaient moins nocifs pour l'ozone mais comme ils le sont encore un peu, ils ont cherché d'autres solutions. La révolution du frigo ou faire du froid avec des aimants, grâce à ça la couche d'ozone devrait se reconstituer et nous protéger.  

Au moment où les scientifiques alertent sur le changement du climat où la réunion de la dernière chance se tiendra en France en 2015 voilà un exemple qui montre que de ces grands sommets internationaux peuvent sortir des décisions efficaces. Selon un rapport des Nations Unies, l'interdiction des CFC qui détruisaient l'ozone a permis d'éviter 20 millions de cancer de la peau.