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"Ce sera plus facile que l'an dernier" : comment maximiser vos chances de voir la pluie d'étoiles filantes des Géminides

Du 4 au 17 décembre, les Géminides illuminent le ciel avec un pic prévu dans la nuit de samedi à dimanche. Il est conseillé de s’éloigner des villes pour mieux les observer.

Les Géminides, observées depuis la Chine

Crédit : Jeff Dai/NASA/APOD

Une pluie d'étoiles filantes dans la nuit de samedi à dimanche

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Marina Giraudeau

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S'il y a une soirée à ne pas louper pour voir des étoiles filantes c'est celle du 13 au 14 décembre. C'est en effet le pic des Géminides, étoiles filantes qui ont commencé à apparaître le 4 décembre et s'arrêteront le 17 décembre. 

Il s'agit de la plus forte pluie d’étoiles filantes de l’année selon l’IMO, l'Organisation internationale des météores. Dans les conditions optimales, ce sont 100 à 150 étoiles filantes par heure potentiellement visibles. Mais en réalité vous n’en verrez pas autant car toutes les conditions sont rarement réunies pour toutes les observer. 

En voir sera cependant plus facile que l'année dernière car la Lune brillera moins cette nuit-là. Son illumination ne sera que de 30% et, en plus, elle se lèvera tard, à 2h57 selon la Cité de l’Espace de Toulouse. Or pour voir au mieux les étoiles filantes il faut le moins de lumière possible.

Il est conseillé de ne pas allumer son téléphone

Il est donc conseillé de s’éloigner des villes, d’éteindre les lumières extérieures, et de ne pas regarder son smartphone car la lumière de l’écran est éblouissante, les yeux ont ensuite besoin d’environ un quart d’heure pour parfaitement s’adapter aux conditions nocturnes.

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Aucun matériel spécial n'est nécessaire. Vous avez juste à balayer le ciel du regard. Le mieux étant de s’allonger par terre car c’est dans cette position que l’on a le plus large spectre visuel.

Les étoiles filantes sont des morceaux de comètes ou d’astéroïdes (de la roche, de la glace) mais minuscule de moins d’1 mm. Et quand cette poussière rentre dans l’atmosphère, elle arrive tellement rapidement qu’elle chauffe, se désintègre provoquant une lumière fugace.

Le grand public appelle cela des étoiles filantes mais, en réalité, ce ne sont pas des étoiles (les étoiles sont faites de gaz). Là, c’est solide donc les spécialistes préfèrent parler de « pluie de météores ». 

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