Ce robot à 17.000 euros fait votre café, plie votre linge et passe l'aspirateur : est-ce le futur de nos maisons ?

Il semble tout droit sorti d'un film futuriste. Neo, le premier robot humanoïde chargé des corvées domestiques, est disponible à la précommande pour une livraison dès 2026 aux États-Unis. Développé par la start-up norvégienne 1X Technologies, Neo promet une révolution... pour la modique somme de 20.000 dollars (17.000 euros). L'entreprise propose également une formule de location mensuelle, à 499 dollars par mois, avec engagement.

Haut de son 1m65, pour 30 kg, Neo prend la forme d'un humain asexué, avec une tête, deux caméras en guise des yeux, des bras et des jambes. Doté d'une combinaison blanche aux allures d'une tenue d'escrime, Neo se veut inoffensif, avec une dextérité similaire à celle d'un humain.

Il est vendu comme un véritable employé de maison, capable de réaliser les tâches ménagères et d'offrir une assistance personnalisée, grâce à l'intelligence artificielle. 

Majordome robotique

"Neo est un compagnon humanoïde crée pour transformer votre vie à la maison", promet la start-up. Dans une vidéo promotionnelle de près de 10 minutes, le robot fait partie intégrante de la vie de couples d'Américains. Il les suit comme leur ombre dans toutes les pièces de la maison. 

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Neo peut marcher, danser, ranger les affaires, plier le linge ou encore ranger la vaisselle. "Bien sûr, il a failli se renverser en fermant le lave-vaisselle, a mis deux minutes à plier le t-shirt et s'est tordu le bras en essayant de danser la Macarena", ironise une journaliste du Wall Street Journal, qui a eu l'occasion de tester le robot. Les fonctionnalités culinaires de Neo sont aussi encore limitées : il peut uniquement proposer des recettes, ou aider à faire le ménage. 

Vie privée

Neo est ainsi conçu décharger son propriétaire de ses tâches domestiques. Le rêve... s'il on accepte d'être surveillé. Encore en phase d'apprentissage, Neo peut parfois être contrôlé à distance par un opérateur de la start-up. Celui-ci peut prendre la main à l'aide d'un casque de réalité virtuelle relié à ses yeux, et donc à des caméras.

"Si vous achetez ce produit, c'est parce que vous acceptez ce contrat social. Sans vos données, nous ne pouvons pas améliorer le produit", reconnaît Bernt Børnich, patron de 1X, dans les colonnes du Wall Street Journal. Neo "s'améliorera considérablement" à mesure que l'entreprise collectera davantage de données, a-t-il ajouté. 

Mais l'entreprise se veut rassurante, les données collectées ne seront pas vendues, et l'utilisateur "aura toujours le contrôle". Des zones et des visages floutés pourront être définis, et aucun opérateur ne pourrait se connecter sans un accord préalable. 

Si Neo n'est pas encore au niveau d'un véritable employé de maison, il offre les prémices de l'intelligence artificielle physique qui pourrait s'immiscer dans les foyers. D'autres entreprises, comme Tesla ou la start-up chinoise Neotix Robotics, rêvent de révolutionner le monde des robots humanoïdes. 

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