C'est le vaccin mal-aimé de cette campagne : le vaccin d'AstraZeneca. Aujourd'hui, la défiance est telle que les injections à l'AstraZeneca sont faibles, à peine 20.000 par semaine, ce qui pose la question des doses non utilisées. "Ce n'est pas un stock mort, puisqu'il est alimenté par de nouvelles piqûres", a expliqué sur RTL Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée en charge de l'Industrie et donc de la commande des vaccins.
"Je crois qu'aujourd'hui on ne peut pas se permettre de ne pas utiliser au maximum toutes les doses de vaccins produites sur la planète. Nous continuons à vacciner à l'AstraZeneca, nous faisons la deuxième dose avec AstraZeneca pour les plus de 55 ans", dit-elle. En cas de surplus de doses, "le président de la République a déjà pris des positions très fortes sur le sujet. AstraZeneca est le premier laboratoire à avoir conclu un contrat qui permet de donner des doses au mécanisme Covax", pour les pays défavorisés, a poursuivi la ministre.
"Nous avons commencé à livrer des doses à Covax, à peu près 100.000 doses. Nous sommes engagés à 500.000 doses d'ici la fin du mois de juin", poursuit-elle précisant qu'il n'y a pas pour l'heure de nouvelles commandes auprès du laboratoire suédo-britannique. "Aujourd'hui, AstraZeneca ne nous a pas proposé de nouveaux contrats. À ce stade, nous n'avons pas matière à négocier un contrat complémentaire", a conclu Agnès Pannier-Runacher.
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