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Santé : l'allergie à l'ambroisie est à son pic d'intensité
Si la majorité des allergies aux pollens arrivent au printemps, il n'en est rien de celle à l'ambroisie dont la période s'étend de la mi-août à la mi-septembre.
Un plan d'ambroisie dans la banlieue de Lyon (illustration)
Crédit : KONRAD K/SIPA
12 départements sont en vigilance rouge en raison d'une forte quantité de pollens provenant de l'ambroisie. Le RNSA, le réseau national de surveillance aérobiologique signale une situation critique tout le long du Rhône, de la Nièvre en descendant vers le Vaucluse et le Gard.
L'ambroisie, en fleur, est en pleine période de pollinisation, processus où le pollen est transporté par les insectes, de l’organe mâle de la plante à l’organe femelle. Et la météo de ces derniers jours a accentué la présence de ce pollen car le temps est sec et venteux, donc il est facilement baladé dans les airs.
Cette plante envahissante se trouve au bord des routes, de l’eau, dans votre jardin et aussi dans les cultures de tournesol, maïs et soja. Elle est très allergène, il faut peu de pollen pour provoquer des éternuements, obstructions nasales, conjonctivites. 3 à 5% de la population y est allergique. Cela coûte chaque année 59 à 186 millions d’euros en médicaments et consultations, selon l’Anses, l’agence nationale de sécurité sanitaire.
Pour s'en débarrasser, il faut attendre le printemps au moment de la pousse. Vous les arrachez, avec des gants. Évidemment, ne le faites pas vous-même si vous êtes allergique. Pour l’ambroisie observée hors de chez vous : signalez-la via le site signalement-ambroisie : mail, numéro de téléphone et application sont à disposition.
