Premier rendez-vous : qui paie l'addition ?
La "tradition" voudrait que notre courtisan(e) nous invite à ses frais. Et si on bougeait un peu les choses ?
Ça y est : un premier tête-à-tête est prévu avec notre crush. On a fait attention à ne pas choisir un plat qui pourrait nous trahir (la salade qui décide de rester coincée entre les dents, par exemple), on a choisit la tenue dans laquelle on se sent le plus en confiance et nous voilà déjà sur le lieu du rendez-vous.
La galanterie, réservée aux garçons ?
Si l'alchimie est aussi forte qu'on l'espérait, le temps file à toute vitesse. Arrive l'heure de payer. Soudain, une avalanche de questions nous tombe dessus : "Est-ce que je me laisse inviter ? Mais d'un côté, j'ai bien envie de payer ma part. Et si je l'invitais ? Est-ce que ça donne l'impression que je n'ai pas envie d'aller plus loin ? Est-ce que ce serait malpoli ?"
L'usage voudrait que la fille se laisse toujours inviter sans broncher, parce que la société continue à penser que les gestes romantiques, galants, sont réservés aux garçons. Est-ce vraiment le cas ?
Ne pas avoir peur de prendre des initiatives
Si on a envie de payer notre part, alors on sort le porte-monnaie sans hésiter ! Ce n'est pas impoli, ni un signe que la personne en face ne nous intéresse pas. Si on est mal à l'aise avec le fait de se faire inviter, il ne faut pas se forcer.
Certaines filles pensent que payer leur part est une question d'égalité et de pragmatisme. En effet, pourquoi se priver, puisqu'on a l'argent suffisant ? D'autres vont même soutenir que se faire tout le temps inviter leur donne l'impression de dépendre de leur partenaire. C'est une question de perception.
Et puis, pourquoi les filles ne pourraient pas aussi avoir des marques d'attention envers les garçons ? Ces derniers ne seront pas moins "masculins" si une fille leur offre le restaurant.
Faire ce qui nous semble le plus juste
Chaque personne a sa manière de fonctionner. Certaines filles vont trouver ça extrêmement romantique que leur verre ou repas soit payé pour elles. Cela peut leur donner l'impression d'être chouchoutées. Bien sûr, être invitée au restaurant ou ailleurs est un plaisir. Qui n'aime pas qu'on lui offre quelque chose ?
Un bon compromis est d'alterner les situations. En fonction de l'envie du moment, de l'occasion, voire, de l'état des finances de chacun, on peut proposer de payer les deux repas (ou limonades), juste sa part ou de se laisser inviter. Avec un peu spontanéité, la gêne de l'addition disparaîtra au fur et à mesure.
