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Pollution de l'air : il fait bon vivre et respirer à Toulouse
Une étude menée dans l'agglomération toulousaine pendant dix ans le confirme : la baisse de la pollution atmosphérique fait baisser le nombre de décès et de malades.
Le quartier du Mirail, à Toulouse
Crédit : PASCAL PAVANI / AFP
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Respirez devient de moins en moins dangereux dans la ville rose. Le nombre de décès liés à la pollution de particules fines (PM2.5) a été divisé par deux en dix ans. En 2009, il y avait 159 morts attribués à une longue exposition aux particules fines pour 100.000 habitants. En 2010 : plus que 73, soit une baisse de 54%. Il faut dire que la pollution aux particules fines a, elle, baissé de 40%. C’est le résultat d’une étude menée par ATMO Occitanie, le réseau qui surveille la qualité de l’air en Occitanie, en partenariat avec les organismes régionaux de santé l’ARS et CREAI-ORS. Cette étude a été menée, de 2009 à 2019, sur une population de 30 ans et plus, sur une centaine de communes de l’agglomération toulousaine.
La tendance est également à la baisse pour le dioxyde d’azote (NO2). Il a diminué de 17% et le nombre de décès lié à ce polluant de 30%. Les particules fines et le dioxyde d'azote proviennent essentiellement du trafic routier, de l’activité industrielle et du chauffage dans les maisons. Ils sont à l’origine de décès prématurés, mais aussi de maladies tels que les cancers du poumon, les accidents vasculaires cérébraux (AVC), et l’asthme.
D'ailleurs, la diminution de la pollution atmosphérique a également fait baisser le nombre de malades. Le nombre d’AVC dus aux particules fines a baissé de 51%, celui dû aux cancers du poumon de 56%. En France, la pollution de l’air est la deuxième cause de mortalité, derrière le tabac, et devant l’alcool.
