Ce matin, Michel Cymes s'adresse à celles et ceux qui font les magasins et en reviennent les bras chargés de jeans, de robes, de polos, de T-shirts qu’ils sont évidemment pressés de porter. Mais il leur faut faire preuve patience, car si le vêtement n'a jamais été porté, l'enfiler sans le laver au préalable présente des risques.
Ainsi, les Fashion Victims ne sont pas victimes que de la mode, elles risquent aussi d’être victimes d’allergies et d’irritations cutanées. Et ce à cause du Nickel, du Chrome 6 ou de la Benzidine, pour ne citer que les principaux coupables.
L’ANSES, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, a enquêté sur les substances chimiques présentes dans les habits et les chaussures du prêt-à-porter. L’Agence a recensé une vingtaine de familles de produits suspects, que l'on utilise lors du transport des marchandises ou encore pour leur conservation et leur entretien. Ces produits ont la réputation d’être irritants.
Mais les choses ne sont évidemment pas systématiques, et certains produits peuvent avoir des effets variables en fonction de la personne qui les porte. Souvent, il n’y a même aucun effet particulier, mais il est clair qu’il y a là une source de problème sanitaire contre laquelle il n’y a que 2 stratégies possibles.
La première, est de rester nu. Mais à moins d’être un estivant habitué du Cap d’Agde, ce n'est pas une option viable. La seconde stratégie, consiste tout simplement à laver les vêtements neufs avant de les enfiler, surtout si les vêtements en question se portent à même la peau.
L’étude menée par l’ANSES a permis de monter que ces substances, que contiennent les vêtements neufs, disparaissent après un premier lavage. Or, certaines comme les Nonylphénols (et certains de leurs dérivés) sont suspectées de provoquer des dermatites et d’être des perturbateurs endocriniens. Il vaut donc mieux s’en débarrasser avec un simple lavage, qui devra se faire dans le respect des consignes du fabricant. Si l'on vous dit de laver à 30 degrés, lavez à 30 degrés.
Sur les chaussures, l’ANSES a recensé une cinquantaine de familles de produits potentiellement problématiques. L'un d'entre-eux revient fréquemment : le Chrome 6.
Ce composé chimique issu du chrome peut provoquer des brûlures, des démangeaisons et occasionner l’apparition de plaques rouges. Contre ce dernier, il n’y a pas grand-chose à faire, sinon tenter d’en savoir plus la composition du produit, sachant qu’en la matière, le Chrome 6 n’est pas la seule substance chimique dont il faille se méfier.
Il y en a d'autres, parmi lesquelles le Nickel, présent dans les parties métalliques des chaussures comme les boucles de sandales ou les œillets à lacets, ou les teintures noires, que l'on retrouve dans les chaussures en cuir, en synthétique ou en caoutchouc. Celles-ci sont potentiellement allergènes.
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