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Météo : pourquoi les allergies aux pollens sont de retour
La France est en alerte rouge allergies. 3 Français sur 10 seront gênés par les pollens ces prochaines semaines.
Une femme se mouche à cause de ses allergies (image d'illustration)
Crédit : AFP / PHILIPPE HUGUEN
Avec les pluies de ces dernières semaines, on les avait presque oubliées : les allergies printanières sont de retour. Nez qui coule, yeux qui piquent, difficultés à respirer : 3 Français sur 10 sont et seront ces prochaines semaines gênés par les pollens de graminées. Toute la France, excepté le Finistère, est en alerte rouge.
Si les dernières pluies ont plaqué au sol les pollens durablement, elles ont aussi favorisé la croissance et le développement des graminées. Dès le retour des beaux jours, c’est l’explosion des concentrations de pollens en tous genres. Le risque de réactions allergiques sera donc maximal ces prochains jours.
Parmi les pollens qui pourraient vous faire éternuer, il y a les graminées, mais aussi les pollens de céréales ou de tilleul.
Les plantes à surveiller
Dans la famille des graminées on trouve l’ivraie vivace, la fléole des prés, la fétuque des prés ou la flouve, par exemple. Leurs noms ne vous évoquent rien ? Vous les voyez pourtant pousser partout, au bord des routes et dans les jardins : ce sont de grandes herbes folles, ennemies des allergiques.
Parmi les pollens de céréales, les pollens de seigle font
partie des allergènes les plus agressifs et de surcroît, les plus
répandus. L’épi de seigle produit en moyenne 5 millions de pollens. Leur
taille varie de 40 à 60 micromètres et ils sont souvent transportés sur
des kilomètres du lieu de pollinisation. Le blé et l’avoine sont à surveiller. On a
attendu le retour des beaux jours, la nature aussi !
Quelques conseils pour éviter de souffrir : éviter d'étendre son linge au soleil, ce n'est pas une bonne idée en ce moment. Dans l'idéal, se changer et se rincer les cheveux en rentrant chez soi, et aérer son domicile avant le lever du soleil ou après son coucher. Si les symptômes durent ou sont trop envahissants, l'idéal est de consulter un médecin généraliste puis un allergologue pour envisager une désensibilisation.
La saison des allergies devrait se terminer d'ici fin juin ou début juillet. Les allergiques peuvent se rassurer : il y aura forcément quelques jours de pluie d’ici là, qui leur permettront de prendre une petite pause. Même si on s’en est beaucoup plaint dernièrement, la pluie a aussi cet avantage de plaquer les pollens au sol et d’offrir aux allergiques un peu de répit.
