Le télétravail s'est largement démocratisé au cours de la crise sanitaire actuelle. Il est aujourd'hui, pour de nombreux Français, devenu monnaie courante. Cette pratique peut pourtant aggraver la santé auditive des concernés selon une enquête de l'Ifop, réalisée en partenariat avec l'association JNA (Journée Nationale de l'Audition), et publiée ce mardi 6 octobre.
Plus de la moitié des salariés en télétravail (53%) se dit "gênée par le bruit et les nuisances sonores" sur son lieu de travail, souvent établi au domicile, tout comme 66% des télétravailleurs réguliers (2 à 3 jours par semaine), révèle l'enquête.
Pour les sondés qui télétravaillent tout le temps ou la plupart du temps, les conversations téléphoniques constituent la source de bruit la plus gênante (41% contre 29% en moyenne), avant les bruits extérieurs (rue, travaux...) ou les interactions personnelles environnantes.
Et pour plus de 80% des télétravailleurs interrogés, la pollution sonore a des répercussions sur leurs comportements et dégrade leur qualité de travail.
Alors que la gêne auditive provoque des difficultés de compréhension de la parole lors de conversations téléphoniques pour 50% des actifs en poste, cette proportion s'élève à 65% chez les télétravailleurs.
Une nette majorité de télétravailleurs se déclare affectée par des difficultés auditives depuis la crise sanitaire : 74% en échanges collectifs en visioconférence, 73% au téléphone, 71% en échanges individuels en visioconférence et 66% avec leurs proches.
Autre constat lié à la crise sanitaire, une majorité d'actifs en poste (53%) affirme connaître des difficultés auditives depuis l'obligation du port du masque sanitaire, dont 32% "souvent" et 21% "rarement". Ici, ce sont les femmes qui sont plus concernées (57% contre 49% des hommes), tout comme les moins de 35 ans (61% contre 50% pour les plus de 35 ans).
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