1, 2,3, Peter Paul and Mary... En 2009, avec le titre 3, Britney Spears met en musique un fantasme universel encore tabou : celui d'inviter une tierce personne dans le lit conjugal pour pimenter les ébats d'un couple. L'histoire ne dit pas si la pop star s'est réellement adonnée à cette pratique, mais une chose est sûre : elle n'est pas la première à se passionner pour le triolisme. Depuis toujours, le fameux "plan à trois" excite autant qu'il inquiète. Chacun a son idée sur la chose et, si certains s'y essayent, peu en parlent ouvertement.
Qui dit secrets, dit questions : qui tente l'expérience ? Pour quelles raisons ? Doit-on privilégier des rencontres d'un soir ou se lancer avec une personne à laquelle on tient ? Girls a demandé l'avis de plusieurs garçons, pour savoir si, encore aujourd'hui, le plan à trois reste un fantasme dans l’œil masculin.
"L'occasion ne s'est jamais présentée pour moi. J'avais fait comprendre à mon ex que l'idée m'intéressait mais elle n'était pas du tout tentée. Au final, je pense que je n'aurais pas pu franchir le pas. C'est quand même délicat : ce serait comme la tromper alors qu'elle est là.
Un plan à trois doit arriver spontanément avec des gens que l'on connaît mal. Si on est trop proche de l'un des partenaires, trop de choses déjà installées peuvent bloquer le processus. Mais je suis vraiment tenté d'essayer. Je refuse de mourir sans l'avoir fait : c'est excitant parce que c'est l'inconnu.
Un plan à trois peut permettre d'avoir une expérience avec une personne du même sexe
Martin*
Ce serait excitant de voir deux filles ensemble. Mais en même temps, inviter un mec permettrait de découvrir des choses. Si je me retrouvais dans ce genre de trio, je ne pense pas que je me concentrerais uniquement sur la fille."
"J'ai rencontré deux filles dans un club libertin. J'avais déjà pensé à faire un plan à trois avant cet épisode mais je n'en faisais pas un objectif, c'est arrivé naturellement. Je dirais que c'était à la hauteur de mes espérances, mais je n'y allais pas avec une attente particulière.
Dans un plan à trois, j'aurais plus envie de faire plaisir à ma copine qu'à une inconnue
Baptiste*
J'aurais du mal à essayer avec une fille dont je suis amoureux. Je ne suis pas très partageur et je ne saurais pas gérer le décalage entre les partenaires : j'aurais plus envie de faire plaisir à ma copine qu'à une inconnue. Si l'occasion se représentait, je la saisirais, mais je ne suis pas en recherche non plus. Ce n'est pas comme si j'y pensais tous les jours. Par contre, il faudrait forcément que je sois face à deux filles.
Il y a aussi la peur de ne pas assurer : quand tu te retrouves avec deux personnes à satisfaire, l'idée te traverse forcément l'esprit."
"Le plan à trois n'a jamais fait partie de mes délires : j'ai du mal à me représenter l'action d'être avec deux personnes à la fois. Je trouve cela un peu 'spé'. En tout cas, je ne me suis jamais retrouvé à fantasmer sur ce genre de scène.
Je n'ai pas l'impression que beaucoup de personnes s'y essayent dans les couples de mon entourage. Ça ne me choquerait pas mais je ne suis pas sûr que ce soit encore très répandu. Ma copine et moi n'en avons jamais parlé sérieusement. Cela ne me viendrait pas à l'esprit et je pense que c'est pareil pour elle. Si je devais le faire, ce ne serait pas avec des gens que je connais : cela aurait trop d'impact sur nos relations."
"Je comprends que le plan à trois puisse donner envie, mais cela ne m'attire pas du tout. Je pense que je serais mal à l'aise. Je crois que même si l'occasion se présentait je ne la saisirais pas. J'ai l'impression que c'est plutôt quelque chose qui doit arriver dans l'instant. En tout cas, je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui m'a dit 'Hé, j'ai un plan à trois ce soir !' C'est plutôt : 'J'ai bu hier soir et ça a dégénéré.'
Je n'en ai jamais parlé avec mes anciennes copines. Peut-être que je ne suis jamais arrivé au stade de la relation où la question se pose. Ce n'est pas le genre de choses dont tu parles au début d'une relation. J’imagine aussi qu'il faut avoir une vie sexuelle vraiment bien construite pour se lancer dans un tel challenge. J'ai 25 ans, et même si j'ai une idée de ce que j'aime ou pas, j'ai encore le sentiment d'être en train de construire ma sexualité."
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