Dans un e-mail daté de mars 2020, adressé à l'immunologue américain Anthony Fauci, Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, raconte de quelle façon il est forcé de résister à la pression pour autoriser la chloroquine. Il précise faire face à d'"énormes pressions politiques pour autoriser l'hydroxychloroquine et en donner à tout le monde". Et d'ajouter : "Mais je résiste pour le moment".
"Il y avait une pression sociétale et politique", précise ce mardi 8 juin le spécialiste au micro de RTL. Avant d'entrer un peu plus en détails : "Il y avait des politiques médecins, des politiques du Sud, des politiques du Nord, de droite, de gauche..." Une pression qui est montée jusqu'au gouvernement ? "Je n'ai pas de commentaire à faire là-dessus, rétorque Jean-François Delfraissy. Je n'avais aucune pression du gouvernement."
Ce mercredi 9 juin, la France entrera dans la deuxième phase du déconfinement avec l'ouverture des salles de restaurants, des salles de sport également. C'est attendu par beaucoup de monde. Bien que le taux des 35.000.000 de personnes vaccinées en France n'ait pas encore été atteint, le médecin reste-t-il confiant ? "Je pense que la situation est contenue et va dans le bon sens. C'est vrai en France et dans l'ensemble des pays européens, juge-t-il. [...] Le virus circule moins, on est avec des chiffres qui ont baissé plus rapidement que nous ne l'avions imaginé."
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