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Un centre de dépistage Covid-19 dans le centre de Nantes
Crédit : LOIC VENANCE / AFP
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Début 2020, la Covid-19 tétanisait la France. Cinq ans plus tard, certains n’en ont pas fini avec ce virus : ceux qui souffrent d’un "Covid long". La prise en charge du covid long s'est améliorée, mais malheureusement, pas de traitement à l'horizon.
Selon Santé Publique France, en 2022, 4% des adultes étaient touchés, soit 2 millions de Français. Aujourd'hui, le ministère de la Santé estime que le covid long touche plus de 300.000 malades.
La liste des symptômes est interminable, le covid long peut toucher pratiquement tous les organes. Les symptômes les plus fréquents, sont : une fatigue extrême, des douleurs aux articulations ou aux muscles, un essoufflement ou encore une gêne respiratoire. De nombreux patients décrivent également des troubles cognitifs, ils ont le sentiment d'être dans le brouillard, et d'avoir du mal à se concentrer.
On sait que la Covid a évolué depuis 2020, le variant Omicron qui s'est imposé depuis 2022 provoque moins de covid longs, il présente 50% de risques en moins de développer des symptômes persistants. Ce variant cause des infections moins sévères, les symptômes durent moins longtemps et la population est immunisée. L'infection engendre donc moins d'effets à long terme.
Pour les centaines de milliers de personnes touchées, des études sont toujours en cours, notamment sur deux pistes de traitement. En attendant, la prise en charge s'est améliorée, car le covid long est mieux reconnu par les médecins de ville. Pendant longtemps, on a douté, beaucoup de patients n'étaient par cru par leurs médecins.
Le covid long est désormais bien reconnu par les autorités de santé. Un parcours fléché a été mis en place pour les malades, dans chaque région, les Agences de santé ont créé des cellules d'orientation spécialisées, on en compte 130 sur le territoire. Elles proposent des parcours pour traiter un à un tous les symptômes des malades : un soutien psy, la gestion de la douleur, de la kiné respiratoire ou encore de la rééducation à l'effort. Donc en théorie, la prise en charge s'est nettement améliorée.
En réalité - sur le terrain - ce n'est pas si simple. Les associations de malades dénoncent des inégalités territoriales. Ces cellules spécialisées sont souvent dans des CHU, situés dans des grandes agglomérations. Les habitants en zone rurale n'y ont pas toujours accès, et les consultations sont parfois saturées. Il y a beaucoup d'attente pour un rendez-vous.
Les associations demandent également une meilleure formation des médecins généralistes. Beaucoup continuent à ne pas être très réceptifs. Les patients font face à de la condescendance. Les associations de malades ont d'ailleurs interpelé le gouvernement à ce sujet dans une lettre ouverte il y a quelques semaines.
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