La première vague est passée et l'hôpital a tenu, mais il reste beaucoup d'inquiétudes pour tous les patients qui ne sont pas contaminés, mais qui ne vont plus chez leur médecin généraliste. La fréquentation des cabinets médicaux a en effet chuté de 44% entre le mois de janvier et d'avril. Chez les spécialistes, on est même à -70%. C'est ce qu'a constaté Doctolib, la plus grande plateforme de rendez-vous en ligne.
"Les patients continuent de souffrir d'autres maladies et donc il faut en aucun cas qu'il renoncent à se soigner", assure Stanislas Niox-Chateau, président et cofondateur de Doctolib. Il explique que les "cabinets sont sûrs" et que les patients doivent "retourner voir leurs médecins, soit en vidéoconsultation, soit dans les cabinets".
Les patients ont souvent peur d'être contaminés ou de déranger le médecin. "Les cabinets ont mis en place depuis un mois la vidéoconsultation puisqu'on est passé de 1.000 à 100.000 téléconsultations par jour", assure le patron de Doctolib. "On a fait de la France un des premiers pays du monde avec la téléconsultation grâce aux autorités sanitaires, aux médecins et au travail de nos équipes", se satisfait-il.
Aujourd'hui 30.000 médecins soignent leurs patients à distance
Stanislas Niox-Chateau, président et cofondateur de Doctolib.
Il explique qu'"aujourd'hui 30.000 médecins soignent leurs patients à distance". "On a généralisé gratuitement la vidéoconsultation depuis le 5 mars", assure le patron de Doctolib. Une pratique qui est est en train de devenir un réflexe pour les patients et médecins français.
Cela "permet la continuité de soins" puisqu'"un médecin qui pratique la téléconsultation a 46% d'activité de plus qu'un médecin qui ne l'a pas". Une manière de soigner ses patients à distance qu'il faudra continuer de généraliser selon Stanislas Niox-Chateau. Depuis un mois, Doctolib a mis bénévolement 400 salariés en soutien des professionnels de santé.
Il précise en outre que les médecins ont qui plus est réorganisé leurs cabinets en "mettant en place des plages dédiées aux patients suspects et réorganisé leurs salles d'attente".
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