Plusieurs cas inquiétants de nourrissons nés sans bras, sans avant-bras ou sans main ont été détectés, d'abord dans l'Ain, puis ailleurs. Depuis plusieurs années, ils se multiplient dans des rayons de quelques kilomètres et en pleine campagne. Jeudi 4 octobre, Santé publique France a publié ses conclusions dans un rapport.
Ce rapport a récemment été remis en cause par le Remera, la structure qui a lancé l'alerte dans l'Ain. "On tombe des nues", a déclaré sa directrice générale, l'épidémiologiste Emmanuelle Amar, lors d'un entretien téléphonique avec l'AFP, en accusant Santé publique France d'avoir fait des "erreurs" de méthodologie.
Interrogé sur les suites à donner à cette critique, François de Rugy affirmé qu'une nouvelle enquête serait mise en place. "Oui. Nous allons poursuivre les recherches, on ne peut pas accepter sans réagir qu'il y ait des enfants qui naissent avec des malformations graves, ce n'est pas une fatalité", a insisté le ministre de la Transition écologique.
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