Davantage "marcheuse" que "macroniste". Yaël Braun-Pivet continue de s'affranchir du bilan d'Emmanuel Macron. Invitée de RTL ce mercredi 30 avril, la présidente Renaissance de l'Assemblée nationale a reconnu sa loyauté au chef de l'État "mais il a un bilan en demi-teinte", souligne-t-elle.
Dans son livre, intitulé À ma place et publié aux éditions Buchet-Chastel, la députée des Yvelines y raconte son engagement au sein de l'association des Restos du Cœur, puis en tant que première femme à devenir présidente de l'Assemblée nationale. Elle y dénonce ainsi le sexisme présent en politique.
Interrogée sur le moment où le secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler a tenté de la dissuader de se représenter à l'élection pour le Perchoir en 2022, Yaël Braun-Pivet assure, au micro de RTL, que "parfois, il faut oser être insubordonnée et ne pas accepter les consignes que l'on nous donne", "Il faut se battre pour obtenir des fonctions en tant que femme. Tout le monde le dit en politique, les ennemis, vous les avez plus tôt dans votre propre camp, que dans vos camps adverses", poursuit-elle.
Sans jamais évoquer les échéances électorales à venir et notamment la présidentielle de 2027, Yaël Braun-Pivet s'affranchit de la politique menée par Emmanuel Macron. "Si j'étais à sa place, j'aurais été beaucoup plus participative dans ma façon de piloter la politique de ce pays (...) Sa pratique du pouvoir a été malheureusement trop verticale", regrette-t-elle.
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