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"François Bayrou se pose comme un lanceur d'alerte" : l'analyse d'Alain Duhamel sur RTL avant le vote de confiance

Invité au micro de RTL ce vendredi 5 septembre 2025, l'éditorialiste estime qu'"évidemment, François Bayrou a envie d'être candidat à l'élection présidentielle".

Alain Duhamel, le 5 septembre 2025

"La posture que François Bayrou a choisi, c'est celle du lanceur d'alerte : l'analyse d'Alain Duhamel

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"La posture que François Bayrou a choisi, c'est celle du lanceur d'alerte" : l'analyse d'Alain Duhamel

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À trois jours du vote de confiance et de la fin annoncée de son gouvernement, François Bayrou a adopté la posture du "lanceur d'alerte", analyse Alain Duhamel.

Invité au micro de RTL ce vendredi 5 septembre 2025, l'éditorialiste note une constance chez le Premier ministre. "Il faut reconnaître qu'en ce qui concerne la dette (...) il avait déjà fait sa campagne présidentielle de 2007 sur ce sujet. C'est sa ligne, a-t-il noté. Mais là, son pari a été d'être celui qui aura sensibilisé les Français".

À travers ce vote de confiance et le marathon médiatique de François Bayrou qui a suivi, Alain Duhamel estime que "le problème" de François Bayrou, "c'est qu'évidemment, il a envie d'être candidat à l'élection présidentielle".

François Bayrou ne ferme pas la porte de 2027, ça ne veut pas dire qu'il n'espère pas qu'elle sera peut-être entreouverte

Alain Duhamel, sur RTL

"Il en a toujours eu envie. Il l'a déjà été un certain nombre de fois. Mais dans cette situation, c'est-à-dire quelqu'un qui est exceptionnellement impopulaire, et au moment où son gouvernement va tomber, ce n'est pas trop le moment de jouer le flamboyant. Donc il ne ferme pas la porte, ça ne veut pas dire qu'il n'espère pas qu'elle sera peut-être entreouverte", a précisé l'éditorialiste.

Invité de RTL ce vendredi 5 septembre, François Bayrou a assuré : "Il n'y a pas de catastrophe dans la vie que la chute d'un gouvernement". Mais que se passera-t-il après la chute du gouvernement ? "On se retrouve exactement au même point où on a été après la chute du gouvernement Barnier. Ce que je crains, c'est que de nouveau, on retombe dans deux semaines, trois semaines de tergiversation", a expliqué Alain Duhamel.

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