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Violences urbaines : pour Mazerolle, Macron est face à un défi sécuritaire

Emmanuel Macron n'a d'autre choix que de répondre au défi sécuritaire s'il ne veut revivre le scénario de Lionel Jospin en 2002, estime l'éditorialiste.

Emmanuel Macron le 24 juillet 2019

Crédit : LUDOVIC MARIN / AFP

- édité par La rédaction numérique de RTL

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Après Mantes-La-Jolie le 25 octobre, Béziers pendant la nuit d'Halloween, c'est au tour de Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines, de subir dans la nuit de samedi 2 à ce dimanche 3 novembre des violences urbaines, opposant bandes de jeunes aux forces de l'ordre et aux pompiers. Face à ces nouveaux incidents, la classe politique dans son ensemble a condamné et dénoncé, mais ça ne suffit plus.

"Ces jeunes ne sont pas dans le même univers. Ils sont animés par un état d’esprit nihiliste, pas réfléchi mais instinctif, qui les amène à prendre du plaisir à détruire. Ils ont un comportement qui dépasse l’entendement sur lequel les indignations n’ont aucune emprise", a expliqué Olivier Mazerolle.

Si le dernier sondage, montrant Emmanuel Macron perdre du terrain face à Marine Le Pen, n'a pas une grande signification en termes de chiffres, il traduit malgré tout l'état d'esprit des électeurs qui, face à ces violences répétées, n'ont qu'une seule réponse : faire tomber le pouvoir en place, lui faire payer ce qui se passe, malgré tous les efforts fournis et entrepris pour améliorer la situation.

En 2002, Lionel Jospin avait reconnu avoir négligé la question sécuritaire. Emmanuel Macron ne pourra pas se payer ce luxe : son autorité de chef d'État en dépend. Il doit trouver une solution pour que ces violences cessent, et rétablir la confiance du peuple envers les forces de l'ordre.

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