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Violences policières : Castaner promet "une sanction" pour "chaque faute" ou mot raciste

Au lendemain de la manifestation contre le racisme et les violences policières, qui a rassemblé plus de 20.000 personnes à Paris, le ministre de l'Intérieur a assuré se montrer "intransigeant" sur ces questions.

Christophe Castaner le dimanche 2 mai 2020 dans le Grand Jury

Crédit : RTL

Camille Sarazin & AFP

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Au lendemain de manifestations contre les violences policières, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a promis ce mercredi 3 juin que "chaque faute, chaque excès, chaque mot, y compris des expressions racistes" ferait "l'objet d'une enquête, d'une décision, d'une sanction". 

"Je suis, sur ce sujet, intransigeant", a-t-il poursuivi, ajoutant : "l'exigence que nous avons vis-à-vis des policiers qui fauteraient, c'est garantir la sérénité du travail de l'ensemble de la police et de la gendarmerie, garantir la défense de cette police républicaine qui, au quotidien, combat le racisme, combat l'antisémitisme et s'engage pour défendre l'honneur de la République".

Répondant au sénateur Olivier Léonhardt (RDSE), le ministre a fait valoir qu'il ne s'agissait "pas de faire des amalgames, mais (...) de dénoncer tout propos et tout comportement. S'il y a faute, elle doit être sanctionnée et elles sont sanctionnées".

Forte mobilisation contre les violences policières

Mardi 2 juin, au moins 20.000 personnes se sont rassemblées devant le tribunal de Paris à l'appel du Collectif Adama, mené par Assa Traoré. En écho aux demandes de justice pour George Floyd, cet Afro-américain mort asphyxié à Minneapolis, les manifestants et manifestantes ont réclamé "justice pour Adama". Adama Traoré est mort le 19 juillet 2016 à la gendarmerie de Persan. Une nouvelle expertise incrimine les forces de l'ordre. 

À écouter aussi

De son côté, le ministre de l'Intérieur a préféré citer le cas d'un policier à Marseille qui a été condamné à "40 mois d'emprisonnement" pour "avoir transporté de force quelqu'un contrôlé en dehors de Marseille". "Ces faits-là sont inadmissibles et sont sanctionnés", a ajouté Christophe Castaner.

Soulignant que "la réalité ne se fait pas sur les réseaux sociaux", le ministre de l'Intérieur a mentionné une étude récente de l'Université du Mont-Blanc portant sur "48.134 personnes", selon laquelle "85%" des personnes interrogées avaient une "opinion positive" de la police. Cette enquête a été confiée à l'université par le ministère de l'Intérieur. 

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