Le contexte. Le 22 mai dernier, Christian Paul, le chef de file des frondeurs du parti socialiste, de cette aile gauche déçue par la politique de François Hollande et Manuel Valls, annonçait la fin officielle de la fronde parlementaire. Et pour cause : le matin même, le député de la Nièvre venait d'apprendre la large défaite de sa motion, "À gauche pour gagner", arrivée loin derrière celle du premier secrétaire sortant, Jean-Christophe Cambadélis.
Désormais, les anciens frondeurs, Benoît Hamon, Aurélie Filippetti voire Arnaud Montebourg n'ont donc plus l'envie ni la possibilité de lutter pour la tête du parti, d'influencer la politique menée au sommet de l'État. Une situation qui les contraint à revoir leur stratégie d'ici à 2017, comme l'explique Vincent Derosier, journaliste politique à RTL.
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