"Une violence anormale" : Jean-François Copé déplore les divisions au sein de LR, sur RTL

Alors que les Républicains, le parti de Jean-François Copé, se déchirent sur la question d’une participation au gouvernement, l’ancien président de l’UMP semble atterré par le climat interne. 

Invité du Grand Jury RTL-Public Sénat-Le Figaro-M6, ce dimanche 12 octobre, il a dénoncé les tensions constatées lors du bureau politique de la veille, loin, estime-t-il, de celles qu'il a traversées avec François Fillon quand il était à la tête du parti.

 "Je vois avec horreur se reproduire des divisions d'une violence anormale dans le contexte actuel", déplore le maire de Meaux sur RTL. "j'ai vu physiquement des oppositions très fortes entre un rebelote, la tendance Laurent Wauquiez versus la tendance Bruno Retailleau. C'est tout ce qu'on redoute dans un contexte comme celui-là, ", affirme celui qui a dirigé le parti, alors appelé UMP.

D'autant que le timing est mauvais, dit-il, pour ces dissentions qui interviennent "à un moment où Les Républicains commençaient à gagner des partielles et à redonner de l’espoir aux Français qui votent à droite".

Cette tension est hélas le reflet de quelque chose que beaucoup d’entre nous ne voulons pas

Jean-François Copé, maire LR de Meaux, dans "Le Grand Jury"

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Et le maire de Meaux de comparer le duel Wauquiez/ Retailleau avec les divisions passées au sein des LR, notamment celle qui l’a opposé à François Fillon, sur le terrain des idées, selon lui : "Là, la difficulté qu'on a, c'est qu'on a deux personnalités qui, en réalité, ne s'opposent pas tellement sur le fond, parce que Laurent Wauquiez a défendu L'idée qu'il ne fallait pas être au gouvernement pour ensuite dire qu'il fallait y être". Et le maire de Meaux d'affirmer:  "Cette tension est hélas le reflet de quelque chose que beaucoup d’entre nous ne voulons pas."

Des tensions au sein des Républicains qui peuvent aussi s’expliquer, selon Jean-François Copé, par un problème de leadership du chef du parti, Bruno Retailleau : "Il n’a pas trouvé, peut-être, le chemin pour rassembler suffisamment, peut-être pour associer autour de lui d’autres que ceux qui étaient, je dirais, dans l’immédiate mouvance, qui est une des parts de l’histoire de la droite", conclut-il.