"Une rançon" : Rachida Dati raconte dans "Legend" la "tentative d'enlèvement à la crèche" de sa fille

En pleine campagne pour les municipales à Paris, Rachida Dati s'est pliée à ce qui est devenu un rite de passage chez les politiques : l'interview dans l'émission Legend de Guillaume Pley, diffusée sur Youtube ce jeudi 27 novembre. La ministre de la Culture a raconté comment sa fille Zohra a été victime d'une "tentative d'enlèvement à la crèche".  

"J’ai reçu beaucoup de menaces, y compris à l’encontre de ma fille", a-t-elle expliqué. "Il y a eu une tentative d'enlèvement concernant ma fille. Il y a eu une intrusion dans une crèche, quelqu'un aussi qui la suivait à la sortie de l'école", a confié la candidate Les Républicains pour les municipales à Paris. Et de poursuivre : "La personne a appelé en demandant une rançon". "C'est pour ça qu'il n'y a pas de photo publique s'agissant de ma fille. Elle vit très mal ma vie publique", a-t-elle ajouté.

Toujours concernant la sécurité de sa fille, Rachida Dati a raconté avoir reçu de la part de "quelqu'un qui habitait l'est de la France" "des billets de train pour les vacances scolaires en disant : 'J'envoie les billets de train pour Zohra, elle est en vacances, donc je vais venir la chercher ce weekend pour passer les vacances, comme ça vous travaillez tranquillement'".

Aujourd'hui lycéenne, la fille de Rachida Dati a aussi connu "un gros problème de santé, a expliqué la maire du VIIe arrondissement. Du jour au lendemain, elle ne pouvait plus marcher et elle ne sentait plus son corps. Ça a pris plus d’un an" pour que son état se stabilise. 

À écouter aussi

RTL Midi

"Je m'en fous" : Rachida Dati réagit après le choix de Renaissance de soutenir Pierre-Yves Bournazel à son détriment pour les municipales à Paris

03/11/2025 à 14:12 - 01m45s

"Quand vous êtes face à ça, d’abord, vous ne comprenez pas, après, vous culpabilisez, vous vous dites : 'C’est forcément à cause de moi', et quand il n’y a pas de mot là-dessus, forcément ça bouleverse tout", a-t-elle détaillé. "À chaque moment un peu compliqué ou douloureux, il y a des rechutes. Le tout est que la rechute ne soit pas une rechute définitive", a-t-elle ajouté. 

Elle trouve Anne Hidalgo "assez seule"

En évoquant la santé de sa fille, Rachida Dati a aussi expliqué "avoir contacté le cabinet d'Anne Hidalgo pendant le conseil de Paris, en faisant passer le message qu'il y avait un souci grave avec ma fille". "Je pensais qu'on allait en tenir compte pour éviter certaines outrances qui existent dans la vie politique, et à ce moment-là, Anne Hidalgo et certains de son équipe en ont profité. Je n'ai pas trouvé ça élégant, moi je ne le ferais jamais. J'ai trop de respect pour la vie, je trouve qu'elle est trop courte. Ce n'est pas facile pour nos entourages de supporter ce que nous vivons. Nous l'avons choisi, pas eux", a ajouté la ministre de la Culture.

Sur le plan politique, la candidate aux municipales à Paris a aussi évoqué sa rivalité avec l'actuelle édile socialiste : "Je ne peux pas dire qu'elle a tout fait mal. Le risque de la défaite l'a rendue méchante et je trouve ça dommage. Par ailleurs, c'est vrai qu'elle est tenace, qu'elle résiste mais ce qui est très frappant quand vous regardez, elle n'a pas d'amis et elle n'a pas d'allié. En politique, vous ne gagnez pas tout seul et moi, je la trouve assez seule".

À écouter aussi

RTL Midi

"Je m'en fous" : Rachida Dati réagit après le choix de Renaissance de soutenir Pierre-Yves Bournazel à son détriment pour les municipales à Paris

03/11/2025 à 14:12 - 01m45s