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Tour de France : Anne Hidalgo répond à la polémique sur l'aller-retour en Falcon
Le 26 juillet, Anne Hidalgo assiste à la 19ème étape du Tour de France. Problème : elle fait l'aller-retour dans la journée, en Falcon, ce qui paraît contradictoire avec sa politique écologique.
Anne Hidalgo, à vélo, le 1er octobre 2017 à Paris
Crédit : Eric FEFERBERG / AFP
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La mairie de Paris s'est expliquée après un début de polémique sur l'aller-retour d'Anne Hidalgo entre Paris et Chambéry révélée par le Canard Enchaîné. Le 26 juillet dernier, la maire de Paris assiste à la 19ème étape du Tour de France entre Saint-Jean-de-Maurienne et Tignes. L'aller-retour s'est fait dans la journée en Falcon, ce qui, a priori, n'est pas très écologique.
La mairie de Paris confirme le voyage de 600 kilomètres en une journée. Mais cet avion ne serait autre que celui affecté spécialement pour contrôler le dopage sur le Tour de France. Il doit donc rapatrier les petites fioles et les échantillons des coureurs, qui doivent être transportées en un temps record.
L'explication de la Mairie est limpide : le Falcon, quoi qu'il en soit, devait se rendre sur le Tour, et accueille parfois des hommes politiques. Vendredi dernier, c'est donc Anne Hidalgo qui a pu monter à bord. Puisque l'avion aurait de toutes façons tourné à vide, autant prendre quelqu'un comme passager.
Il n'y aurait donc rien de contradictoire avec la politique écolo d'Anne Hidalgo. L'ASO, l'organisateur du Tour, qui, selon le Canard Enchaîné, a invité la maire, ne confirme ni n'infirme ces éléments.
